Effets liés à la chimiothérapie
- Effets secondaires
- Effets liés à la chimiothérapie
- Vue d’ensemble
- Effets secondaires les plus...

Effets liés à la chimiothérapie
Effets liés à la chimiothérapie
On a souvent entendu dire que la chimiothérapie est un traitement qui rend malade afin d’aider à se sentir mieux. La plupart des gens craignent les effets secondaires de la chimiothérapie, entre autres parce qu’on entend surtout parler des effets les plus impressionnants.
Souvenez-vous que ce ne sont pas tous les patients qui présentent des effets secondaires graves et que la gêne causée par ceux-ci est habituellement temporaire.
Les effets secondaires de la chimiothérapie varient en fonction de l’agent chimiothérapique ou hormanal en association et du patient. En règle générale, l’atteinte des cellules à multiplication rapide est à l’origine de certains effets secondaires. Pour en savoir davantage, consultez notre section sur les effets secondaires ou machimio.ca
Agents chimiothérapeutiques
- Docétaxel (Taxotere): les effets secondaires liés à l’utilisation du docétaxel comprennent une neutropénie (baisse de vos globules blancs), une fatigue, une perte de cheveux, des diarrhées, une neuropathie (trouble qui touche les nerfs), un œdème des membres (gonflement des tissus dû à une rétention d’eau) et une dystrophie des ongles.
- Cabazitaxel (Jevtana): les effets secondaires liés à son utilisation comprennent une fatigue, une diarrhée, une hématurie (sang dans les urines), une anémie, une neutropénie (baisse de vos globules blancs), une perte de cheveux et un œdème des membres (gonflement des tissus dû à une rétention d’eau).
Agents d’hormonothérapie en association
- Abiratérone (Zitiga): présente des effets indésirables plus spécifiques comme une hypertension, une rétention d’eau et des œdèmes (gonflement des tissus dû à une rétention d’eau), une fatigue, une infection urinaire, une arythmie cardiaque et des lésions au foie.
- Enzatulamide (Xtandi): peut entraîner des maux de tête, des bouffées de chaleur, une hypertension, des douleurs dans le dos, une infection des voies respiratoires, une anxiété, des diarrhées, une fatigue, des crises d’épilepsie, la présence de sang dans les urines et des œdèmes.
- d’épilepsie, la présence de sang dans les urines et des œdèmes.
- Apalutamide (Erleada): peut entraîner des bouffées de chaleur, des douleurs articulaires, des diarrhées, des nausées, une fatigue, une perte d’appétit, des démangeaisons, une perte de poids.
- Darolutamide (Nubeqa): peut occasionner de la douleur, causer une fatigue inhabituelle ou faire apparaitre des boutons et de la rougeur sur la peau.
Certains hommes pourront éprouver tous les effets secondaires, alors que d’autres n’en ressentiront que quelques-uns ou même pas du tout. D’autres hommes encore éprouveront des effets secondaires différents.
Risque accru d’infection
On vous demandera de surveiller votre température régulièrement et d’avertir votre médecin si vous remarquez des plaies qui ne guérissent pas. Le risque d’infection accrue est dû à la baisse de vos globules blancs (neutropénie).
Ce que vous pouvez faire
- Lavez-vous les mains souvent et/ou utilisez un gel antiseptique.
- Nettoyez immédiatement toute coupure à l’eau et au savon, et appliquez un antiseptique.
- Évitez les foules et les personnes atteintes d’une infection.
- Coupez vos ongles avec précaution afin d’éviter les coupures.
- Utilisez un rasoir électrique pour vous raser.
- Lavez et pelez les fruits et légumes crus.
- Ne mangez pas de viande qui n’est pas suffisamment cuite.
- Ne nettoyez pas les litières de chat ou les cages d’oiseau.
Fatigue
Si vous vous sentez fatigué, prenez soin de vous-même émotionnellement et physiquement. Limitez le nombre de visiteurs ou la durée des visites et reposez-vous plusieurs fois au cours de la journée.
Ce que vous pouvez faire
- L’activité physique peut aider à faire face à la fatigue.
- Essayez de conserver votre énergie en déléguant le plus de tâches possibles ou en les rendant plus faciles (p. ex., en vous assoyant pour préparer les repas, en vous faisant reconduire à vos traitements).
Anémie
La chimiothérapie cause l’anémie chez certains hommes. Lorsque le nombre de globules rouges ou la concentration en hémoglobine est bas, les tissus du corps n’obtiennent pas suffisamment d’oxygène. Il en résulte de la fatigue et un essoufflement.
Ce que vous pouvez faire
- Le complément de fer est apporté au moyen de comprimés ou directement par voie intraveineuse, en fonction de la tolérance et des circonstances.
- Le niveau de fer ne peut être amélioré par le biais de l’alimentation que lorsque la carence en fer est la conséquence d’un régime déraisonnable. Mangez un régime équilibré. Suivez les instructions de votre médecin et de votre infirmière pour une alimentation adaptée et, si cela est recommandé, pour des suppléments nutritionnels.
Problèmes gastro-intestinaux
Les nausées et vomissements peuvent se manifester au cours des premières heures qui suivent votre chimiothérapie et durent habituellement environ 24 heures. Des médicaments permettent de prévenir ces effets chez bon nombre d’hommes.
La diarrhée peut se manifester peu après le début de votre chimiothérapie et est susceptible de se prolonger jusqu’à deux semaines après le traitement.
Ce que vous pouvez faire
- Parlez-en à votre équipe de soin. Des médicaments peuvent être prescrits.
- Demandez à rencontrer un nutritionniste si ce n’est pas déjà fait.
- Pratiquez une activité physique ou de relaxation (yoga, méditation) entre les traitements.
Ulcères buccaux
Une hygiène de la bouche régulière et minutieuse peut vous aider à prévenir la douleur et à atténuer l’infection. C’est l’équipe soignante qui donne les directives à suivre sur la fréquence des nettoyages et des rinçages de la cavité buccale et sur les produits à utiliser. Des analgésiques ou des solutions orales spéciales peuvent être nécessaires pour soulager la douleur. Un rince-bouche spécial peut aider à les minimiser.
Ce que vous pouvez faire
- Évitez les aliments acidulés, salés, acides ou épicés.
- Buvez beaucoup de liquides. Cela aidera à la guérison des ulcères.
- Retirez fréquemment vos dentiers afin de reposer vos gencives.
- Gardez votre bouche humide. Si votre bouche est sèche, sucez une sucette glacée ou un bonbon dur.
Changements des ongles
Les changements des ongles sont courants lors d’une chimiothérapie et peuvent affecter les ongles des doigts et des orteils. Vos ongles peuvent noircir, jaunir, se fragiliser, se fendiller, faire des stries ou bien se séparer partiellement de leur lit. Le noircissement des ongles s’estompe habituellement quelques mois après la chimiothérapie.
Ce que vous pouvez faire
- Utilisez une crème de cuticules plutôt que de les arracher ou de les couper.
- Protégez vos ongles en portant des gants quand on lave la vaisselle, jardine ou fait d’autres tâches ménagères.
- La plupart des hommes n’ont pas d’effets tardifs après la chimiothérapie, mais certains peuvent éprouver un engourdissement ou picotement dans les mains et les pieds.
Autres pages qui pourraient vous intéresser
Informations complémentaires – Rôle de la prostate

Comment j’ai vécu mon diagnostic
Un homme atteint de cancer de la prostate partage les défis de son parcours.

Choix de traitement: Perspective d’un patient et de son médecin
Comment arrête-t-on un choix de traitement pour un cancer localisé?

Comment j’ai vécu le cancer de mon père
Témoignage sur les moments précieux que nous avons traversés ensemble.

Symptômes, risque et dépistage
Vous avez plus de 50 ans ou des problèmes urinaires? Découvrez pourquoi le dépistage précoce des maladies de la prostate est important.

Diagnostic et traitement
Récemment diagnostiqué avec un cancer? Informez-vous pour bien comprendre votre situation.

Le rôle de l’hormonothérapie
Votre médecin vous a recommandé une hormonothérapie? Cette capsule est pour vous!

Nutrition et cancer avec Dre Isabelle Huot
Cette conférence offre des exemples concrets de recommandations alimentaires pour les patients.

L’anxiété en période de cancer
Démonstration par des exemples concrets et des métaphores, que nous pouvons apprivoiser l’anxiété et le stress.

Gestion de la fatigue et du sommeil
Trucs, conseils et démonstration que nous pouvons mieux gérer la fatigue en facilitant un sommeil réparateur.
On verra bien avec le temps si j’ai choisi la meilleure approche
par un auteur Anonyme, 59 ans Nous sommes en 1996. J’ai 59 ans. Lors de mon rendez-vous médical annuel, on m’annonce les résultats de mon taux d’ASP : 4,3. L’urologue recommandé par mon médecin me suggère alors de subir une échographie transrectale et des biopsies. Les résultats révèlent l’existence d’un cancer de la prostate et […]
Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.