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Cancer résistant à la castration ou CPRC

Cancer résistant à la castration ou CPRC

L’hormonothérapie peut arriver à maîtriser l’évolution du cancer pendant plusieurs années. Cependant, avec le temps, le cancer peut se remettre à progresser et devenir résistant à la castration, c’est-à-dire que l’hormonothérapie n’a plus le même effet. Certaines cellules resteront tout de même sensibles à l’hormonothérapie, d’où la raison pour laquelle on la conserve à la base.

Des traitements existent pour soigner un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC), mais diffèrent selon une présence ou non de métastases ou selon la vitesse à laquelle votre APS monte.

À chaque consultation, une prise de sang permet à votre médecin de surveiller votre taux d’APS lors de la prise d’hormonothérapie. Si le taux d’APS se met à monter, le médecin surveillera combien de temps il lui faut pour doubler. Plus cette période est courte, plus les risques d’une récidive sont élevés et plus cette récidive sera agressive. Le cancer de la prostate sera alors devenu un cancer résistant à la castration.

Le cancer résistant à la castration sans métastases

Il s’agit d’un cancer qui n’a pas de métastases encore visibles (les examens diagnostiques ne permettent pas de les voir), mais qui a certainement dans l’organisme des métastases microscopiques qui deviendront visibles à l’imagerie un jour ou l’autre.

Au cours des dernières années, le CPRC non métastatique a été le domaine du cancer de la prostate le plus étudié dans le but de trouver des médicaments capables de prévenir ou de retarder l’apparition de vos métastases.

Chez les patients avec une augmentation rapide de l’APS (temps de dédoublement < 10 mois), une hormonothérapie de nouvelle génération peut être offerte. Il peut s’agir des traitements suivants:

Des résultats positifs ont été obtenus avec ces trois agents, montrant qu’ils permettent tous de retarder d’environ deux ans l’apparition des métastases chez des patients dont le taux d’APS s’élève rapidement (un CPRC sans métastases à risque élevé de progression).

Dans cette situation, votre médecin vous décrira comment se déroulent le traitement et les effets indésirables qui peuvent survenir. Vous pourriez également envisager de participer à un protocole de recherche afin de bénéficier des nouvelles formes de thérapies.

Le cancer résistant à la castration avec métastases

Lorsque le cancer de la prostate est résistant à une hormonothérapie standard et qu’il y a évidence de métastases aux examens, un traitement doit être instauré. Ce traitement dépendra de plusieurs facteurs dont l’âge, les comorbidités, la présence de symptômes secondaire au cancer et la vitesse à laquelle le cancer se développe.

Depuis plus de 10 ans, plusieurs études ont permis l’approbation de multiples traitements chez les patients rendus à ce stade. Toutefois, ces traitements ne permettent pas la guérison du cancer. Même avec la prise de ces traitements, il faut continuer de prendre l’hormonothérapie standard.

1- Docétaxel (chimiothérapie): Premier traitement à être approuvé dans cette sphère, elle permet le soulagement rapide des symptômes secondaires au cancer. Elle est généralement administrée à chaque 3 semaines par infusion intraveineuse à l’hôpital.

2- Abiraterone (hormonothérapie): Il s’agit d’un médicament pris chaque jour qui permet une castration hormonale plus importante. Un suivi de prise de sang régulier est nécessaire.

3- Enzalutamide (hormonothérapie): Il s’agit d’un médicament pris chaque jour qui permet une castration hormonale plus importante.

4- Dichlorure de Radium-223 (radiopharmaceutique): Il s’agit d’un traitement radiologique par infusion veineuse hebdomadaire pour six semaines. Le médicament circule dans le sang et s’accroche aux métastases osseuses et émet de la radiation. Il est généralement réservé pour les patients avec métastases osseuses seulement.

5- Cabazitaxel (chimiothérapie): Il s’agit d’une chimiothérapie généralement réservée après échec au docetaxel.

6- Lynparza (iPARP): Il s’agit d’un inhibiteur de PARP qui empêchent les cellules cancéreuses de réparer les dommages à leur ADN, ce qui mène éventuellement à la mort de ces cellules. Voir notre capsule animée pour en comprendre davantage sur cette famille de protéine appellée PARP.

7- Pluvicto (médicament radiopharmaceutique): Il s’agit d’un médicament qui livre un traitement radioactif directement sur les cellules cancéreuses à traiter. Ce type de thérapie est parfois la meilleure option pour traiter un cancer de la prostate métastatique qui ne répond plus à d’autres traitements. Voir notre capsule animée pour en comprendre davantage sur ce type de traitement.

8- Sipuleucel-T: Il s’agit d’un vaccin élaboré à partir des globules blancs du patient. Le sipuleucel-T est vaccin thérapeutique, destiné à traiter un cancer de la prostate métastasé, non pas à le prévenir. Il est extrêmement dispendieux et n’est pas actuellement offert au Canada.

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Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.

Discover our animated video!

Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look. 

 

Anatomy

What is the prostate

Illustration de l’appareil de l’homme pour un cancer prostate

The prostate is a gland:

  • Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
  • Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
  • The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
  • That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.

The prostate is made of:

  • Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
  • Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
  • Fiber cells that maintain the structure of the gland.

Around the prostate, we find:

  • The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
  • The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
  • The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.

Structure

Three main zones of the prostate

Illustration des 3 zones de la prostate de l’homme cancer prostate

Peripheral zone

  • The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
  • Most prostate cancers start in the peripheral zone.

Transition zone

  • This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
  • With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.

Central zone

  • It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
  • If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
    • Your PSA level
    • Your age and family history
    • Your ethnic origin

Fonction

In short

Illustration d’une prostate saine cancer prostate

Your fertility and natural fertilization

  • It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
  • It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
  • It allows … ejaculation by contracting.
  • It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
  • It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.

Additional details

Exocrine Function

The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.

The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.

Urine Flow

The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.

Prostate Specific Antigen (PSA)

The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).

A raised PSA level

Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:

  • An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
  • An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
  • A prostate cancer

Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.

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Last medical and editorial review: September 2023
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