Troubles intestinaux
Dans cette page:
Vue d’ensemble
Les troubles intestinaux
La radiothérapie utilisée pour traiter le cancer de la prostate peut également atteindre la paroi du rectum et peut causer une inflammation des intestins, de fortes envies, de la diarrhée, des crampes, du sang dans les selles et de l’incontinence fécale (perte de la maîtrise régulière des intestins).
Ces effets sont habituellement temporaires, mais dans de rares cas, ils peuvent être permanents. De nouvelles techniques d’imagerie et des méthodes de radiothérapie plus précises ont réduit le risque de ces complications. La prostatectomie radicale présente un très faible risque de lésion du rectum.
Symptômes associés
- Diarrhée
- Inflammation du rectum et de l’anus (rectite radique ou proctite)
- Douleur
- Démangeaisons
- Spasmes, crampes
- Saignements rectaux
- Hémorroïdes
- Occlusion ou perforation intestinale (rare)
Le transit intestinal revient habituellement à la normale après le traitement. Cependant, certains de ces effets secondaires, comme l’occlusion intestinale due à une sténose (rétrécissement causé par la formation de tissu cicatriciel ou les saignements intestinaux) ou comme la rectite radique, peuvent se manifester des mois voire des années après la radiothérapie. L’évaluation médicale – bilan, examens et prise de sang – peut également comporter le dépistage du cancer colorectal.
L’équipe de radiothérapie est en mesure de suggérer différentes façons de soulager la diarrhée, les démangeaisons et les hémorroïdes.
Options de traitement des troubles affectant le rectum
- Modifications au régime alimentaire
- Rééducation intestinale
- Prise d’anti-inflammatoires, de corticostéroïdes ou de médicaments pour atténuer les spasmes
- Traitements avec laser argon
- Chirurgie, si le trouble est suffisamment grave
Rectite post-radique
Qu’est-ce qu’une rectite
La majorité des hommes qui subissent des traitements de radiothérapie pour le cancer de la prostate développeront une rectite, une condition résultant de l’inflammation de l’anus et de la paroi rectale. La rectite peut entraîner des symptômes alarmants et de l’inconfort pouvant survenir immédiatement après le début de la radiothérapie, ou lorsque ces traitements sont complétés.
La rectite aiguë est fréquente et et peut survenir suivant les traitements par radiothérapie, tandis que la rectite chronique peut durer plus longtemps et les symptômes peuvent n’apparaître que plusieurs mois (entre 8 et 12 mois en moyenne) après l’arrêt des traitements. Un traitement et des mesures adéquates peuvent contrôler les symptômes dans la majorité des cas de rectite aiguë; cependant, le traitement de la rectite chronique s’avère plus difficile.
Causes et facteurs de risques
La rectite associée au cancer de la prostate est attribuable aux traitements de radiothérapie dans la région du bassin. Pendant les traitements, une dose élevée de radiation dirigée vers la région du bassin est concentrée près du rectum, ce qui endommage les tissus sains tout en traitant aussi le cancer. Des études portant sur le faisceau de radiation externe ont noté que l’incidence de rectite est très variable.
Les manifestations cliniques liées à une lésion du rectum en raison des radiations peuvent inclure la diarrhée et le ténesme (un besoin constant d’uriner ou d’aller à la selle, même si l’intestin est vide). En plus de la diarrhée et des douleurs rectales, les patients peuvent aussi subir des complications persistantes comme des saignements. Ces saignements sont associés à des changements chroniques de la paroi rectale; les vaisseaux sanguins sont fragiles et en cas de lésion mineure, ils peuvent saigner facilement.
Symptômes
Chez un pourcentage restreint de patients, la gravité des symptômes exige l’interruption du traitement. Parmi les symptômes, on remarque les éléments suivants:
- Besoin impérieux d’uriner ou d’aller à la selle (ténesme)
- Diarrhée
- Saignement rectal mineur
- Écoulement muqueux du rectum
- Nausées
- Crampes
La majorité de ces symptômes disparaîtront dans les semaines suivant l’arrêt du traitement de radiation. De 5 à 10% des hommes soumis à une radiothérapie développent une rectite chronique en raison des radiations. La rectite chronique peut avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie du patient. En plus des symptômes énumérés ci-dessus, on peut constater:
- Saignements graves
- Fistules
- Occlusion intestinale
- Rétrécissements
- Perforation
Le traitement dépend de la gravité des symptômes
- Dans la plupart des cas, des comprimés ou des suppositoires anti-inflammatoires permettent de bien traiter la rectite en réduisant l’inflammation et en minimisant les saignements.
- Un laxatif ramollissant les selles est aussi souvent recommandé si le patient constate que ses selles sont dures ou en cas de constipation, deux conditions qui augmentent le risque de défécation douloureuse et d’irritation de l’anus et du rectum.
- Des analgésiques pour soulager la douleur gastrique ou rectale et des antidiarrhéiques pour maîtriser les diarrhées pourront être recommandé au besoin.
- Dans certains cas, on peut brûler les petits vaisseaux avec un laser argon ou avec d’autres traitements plus invasifs.
Modifiez votre alimentation
- Remplacez la perte de liquides en buvant beaucoup d’eau, de jus ou de bouillon clair pour prévenir la déshydratation en cas de diarrhée.
- Évitez le lait et les produits laitiers. Quand l’intestin est affecté par la radiation, il ne produit pas suffisamment d’enzymes, en particulier de lactase. Le corps a besoin de lactase pour digérer le lait et les produits laitiers. Demandez à votre médecin si vous pouvez consommer des produits contenant du lactose ou utilisez des comprimés ou des gouttes pour vous aider à le digérer.
- Une alimentation faible en matières grasses et en fibres peut aussi vous aider à maîtriser les symptômes d’une rectite et surtout ceux de diarrhée . Consultez notre section Nutrition et poids santé pour en connaitre davantage.
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Sources et références
- Le cancer de la prostate – Comprendre la maladie et ses traitements; Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 4e édition
- Société canadienne du cancer
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Dernière révision médicale et éditoriale: septembre 2023
Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés
Troubles intestinaux
- Effets secondaires
- Troubles intestinaux
- Vue d’ensemble
- Rectite post-radique
Troubles intestinaux
Troubles intestinaux
La radiothérapie utilisée pour traiter le cancer de la prostate peut également atteindre la paroi du rectum et peut causer une inflammation des intestins, de fortes envies, de la diarrhée, des crampes, du sang dans les selles et de l’incontinence fécale (perte de la maîtrise régulière des intestins).
Les troubles intestinaux
Ces effets sont habituellement temporaires, mais dans de rares cas, ils peuvent être permanents. De nouvelles techniques d’imagerie et des méthodes de radiothérapie plus précises ont réduit le risque de ces complications. La prostatectomie radicale présente un très faible risque de lésion du rectum.
Symptômes associés
- Diarrhée
- Inflammation du rectum et de l’anus (rectite radique ou proctite)
- Douleur
- Démangeaisons
- Spasmes, crampes
- Saignements rectaux
- Hémorroïdes
- Occlusion ou perforation intestinale (rare)
Le transit intestinal revient habituellement à la normale après le traitement. Cependant, certains de ces effets secondaires, comme l’occlusion intestinale due à une sténose (rétrécissement causé par la formation de tissu cicatriciel ou les saignements intestinaux) ou comme la rectite radique, peuvent se manifester des mois voire des années après la radiothérapie. L’évaluation médicale – bilan, examens et prise de sang – peut également comporter le dépistage du cancer colorectal.
L’équipe de radiothérapie est en mesure de suggérer différentes façons de soulager la diarrhée, les démangeaisons et les hémorroïdes.
Options de traitement des troubles affectant le rectum
- Modifications au régime alimentaire
- Rééducation intestinale
- Prise d’anti-inflammatoires, de corticostéroïdes ou de médicaments pour atténuer les spasmes
- Traitements avec laser argon
- Chirurgie, si le trouble est suffisamment grave
Qu’est-ce qu’une rectite
La majorité des hommes qui subissent des traitements de radiothérapie pour le cancer de la prostate développeront une rectite, une condition résultant de l’inflammation de l’anus et de la paroi rectale. La rectite peut entraîner des symptômes alarmants et de l’inconfort pouvant survenir immédiatement après le début de la radiothérapie, ou lorsque ces traitements sont complétés.
La rectite aiguë est fréquente et et peut survenir suivant les traitements par radiothérapie, tandis que la rectite chronique peut durer plus longtemps et les symptômes peuvent n’apparaître que plusieurs mois (entre 8 et 12 mois en moyenne) après l’arrêt des traitements. Un traitement et des mesures adéquates peuvent contrôler les symptômes dans la majorité des cas de rectite aiguë; cependant, le traitement de la rectite chronique s’avère plus difficile.
Causes et facteurs de risques
La rectite associée au cancer de la prostate est attribuable aux traitements de radiothérapie dans la région du bassin. Pendant les traitements, une dose élevée de radiation dirigée vers la région du bassin est concentrée près du rectum, ce qui endommage les tissus sains tout en traitant aussi le cancer. Des études portant sur le faisceau de radiation externe ont noté que l’incidence de rectite est très variable.
Les manifestations cliniques liées à une lésion du rectum en raison des radiations peuvent inclure la diarrhée et le ténesme (un besoin constant d’uriner ou d’aller à la selle, même si l’intestin est vide). En plus de la diarrhée et des douleurs rectales, les patients peuvent aussi subir des complications persistantes comme des saignements. Ces saignements sont associés à des changements chroniques de la paroi rectale; les vaisseaux sanguins sont fragiles et en cas de lésion mineure, ils peuvent saigner facilement.
Symptômes
Chez un pourcentage restreint de patients, la gravité des symptômes exige l’interruption du traitement. Parmi les symptômes, on remarque les éléments suivants:
- Besoin impérieux d’uriner ou d’aller à la selle (ténesme)
- Diarrhée
- Saignement rectal mineur
- Écoulement muqueux du rectum
- Nausées
- Crampes
La majorité de ces symptômes disparaîtront dans les semaines suivant l’arrêt du traitement de radiation. De 5 à 10% des hommes soumis à une radiothérapie développent une rectite chronique en raison des radiations. La rectite chronique peut avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie du patient. En plus des symptômes énumérés ci-dessus, on peut constater:
- Saignements graves
- Fistules
- Occlusion intestinale
- Rétrécissements
- Perforation
Le traitement dépend de la gravité des symptômes
- Dans la plupart des cas, des comprimés ou des suppositoires anti-inflammatoires permettent de bien traiter la rectite en réduisant l’inflammation et en minimisant les saignements.
- Un laxatif ramollissant les selles est aussi souvent recommandé si le patient constate que ses selles sont dures ou en cas de constipation, deux conditions qui augmentent le risque de défécation douloureuse et d’irritation de l’anus et du rectum.
- Des analgésiques pour soulager la douleur gastrique ou rectale et des antidiarrhéiques pour maîtriser les diarrhées pourront être recommandé au besoin.
- Dans certains cas, on peut brûler les petits vaisseaux avec un laser argon ou avec d’autres traitements plus invasifs.
Modifiez votre alimentation
- Remplacez la perte de liquides en buvant beaucoup d’eau, de jus ou de bouillon clair pour prévenir la déshydratation en cas de diarrhée.
- Évitez le lait et les produits laitiers. Quand l’intestin est affecté par la radiation, il ne produit pas suffisamment d’enzymes, en particulier de lactase. Le corps a besoin de lactase pour digérer le lait et les produits laitiers.
- Demandez à votre médecin si vous pouvez consommer des produits contenant du lactose ou utilisez des comprimés ou des gouttes pour vous aider à le digérer.
- Une alimentation faible en matières grasses et en fibres peut aussi vous aider à maîtriser les symptômes d’une rectite et surtout ceux de diarrhée. Consultez notre section Nutrition et poids santé pour en connaitre davantage.
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Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.
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Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
We are here for you
You have questions or concerns? Don’t hesitate. Contact us at 1-855-899-2873 to discuss with one of our nurses specialized in uro-oncology. They are there to listen, support and answer your questions, and those of your family or your loved ones. It’s simple and free, like all of our other services.
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Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
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