Impact sur vous
Diagnostic et traitement
Vous avez récemment reçu un diagnostic de cancer de la prostate? Cette capsule est pour vous! En matière de cancer, vous gagnez à vous informer pour bien comprendre la situation. Regardons-y de plus près ensemble.
Psychologique et émotif
L’impact psychologique de la maladie
Il est très dur d’apprendre que l’on a un cancer. À cause de l’ombre que fait planer le mot « cancer », bien sûr, mais aussi à cause des effets secondaires et des complications dus aux traitements.
Comme pour le cancer du sein chez la femme, le cancer de la prostate risque d’avoir des retombées psychologiques particulières chez l’homme qui en est atteint. Non seulement parce qu’il touche à son intégrité physique à cause du dysfonctionnement érectile et de l’incontinence urinaire qui sont parfois associés aux traitements, mais également parce qu’il affecte l’image qu’il peut avoir de lui-même ainsi que la perception de son corps, de sa sexualité et de sa vie de couple.
Pour un homme plus jeune – Ce n’est pas la même chose de souffrir d’un cancer de la prostate à 49 ans qu’à 82 ans. Un homme de 49 ans est toujours en pleine phase d’activité sexuelle et il lui est encore possible de se reproduire. Outre la peur de mourir jeune, il craindra de perdre ses capacités sexuelles, il risquera de se sentir « fini », « de ne plus être un homme » et il pourra même redouter d’être abandonné par la personne qui partage sa vie. Dans la majorité des cas, il sera prêt à tout faire pour guérir de sa maladie et il voudra se tourner vers les traitements les plus énergiques.
Pour un homme plus âgé – La réaction n’est pas la même pour un homme plus âgé, qui a une vie sexuelle moins active. Ce dernier acceptera généralement plus facilement de ne plus avoir de prostate ou de ne plus pouvoir avoir d’érections. En revanche, il pourra avoir du mal à supporter les effets secondaires de son traitement, l’incontinence urinaire, par exemple, et le fait de devoir passer beaucoup de temps dans les hôpitaux. Il choisira donc peut-être un traitement aux effets secondaires plus « doux ».
On sait aussi que la vie ne sera plus comme avant. Les sentiments peuvent passer du déni à la colère, du désespoir à l’espoir et du courage à la peur. Les proches passent souvent par la même gamme d’émotions. C’est tout à fait normal.
Ce que vous pouvez ressentir
Les personnes atteintes d’un cancer de la prostate peuvent vivre un grand stress face à la maladie et à son impact. Les inconnus sont nombreux. Quels effets auront les traitements sur moi Vais-je guérir? Etc.
L’annonce
Lorsqu’on vous annonce que vous avez un cancer de la prostate, il est normal d’avoir l’une ou plusieurs des réactions suivantes:
- vivre un « choc »
- ne pas croire au diagnostic, surtout s’il n’y a pas de symptôme comme c’est souvent le cas avec un cancer de la prostate
- être en colère ou trouver la situation injuste
- n’avoir aucune (ou peu de) réaction, pendant une certaine période
Plusieurs hommes:
- se sentent en perte de contrôle de leur vie
- ont peur que leur corps et leur image changent
- se sentent impuissantes, tristes, coupables
- ont un sentiment de perte de masculinité
- sont inquiets pour leur famille, leur travail ou leur situation financière
- sont inquiets pour leur couple, leur qualité de vie, leur vie sexuelle
Ces réactions révèlent ce que vous vivez de l’intérieur. Portez-y attention. Elles vous indiquent que vous devez prendre soin de vous, bien vous entourer et vous créer un autre équilibre de vie.
Des étapes parfois plus difficiles à surmonter
Certaines étapes de la maladie et des soins peuvent être plus dures à vivre:
- l’attente des examens
- l’annonce des résultats
- les discussions autour des options de traitements
- les effets secondaires
- la fin des traitements et le retour à la vie active
- l’annonce et l’adaptation à une récidive
- l’acceptation de la fin de vie
Reconnaitre les signes
Comment une détresse peut se manifester
Chaque personne vit différemment avec la maladie et les soins. Certaines ont des réactions plus fortes et vivent une détresse psychologique. Celle-ci peut se manifester par :
- des signes physiques: qui ne sont pas lies a la maladie OU aux traitements, Comme un mal de ventre ou de tète, la perte d’appétit, de l’insomnie, des tensions musculaires, de la fatigue, du mal à se concentrer, etc.
- des comportements inhabituels: perdre l’intérêt pour les activités que l’on aime, être irritable et agressif, éviter la famille et les proches, être complètement désorganisé, se tourner vers l’alcool, etc.
- des fausses croyances: par exemple, se dire « c’est ma faute si j’ai le cancer », « je mérite ce qui m’arrive » ou « mon père l’a eu, j’aurais dû me faire dépister. »
- des émotions intenses: pleurer beaucoup, être très anxieux ou très en colère, etc.
Surveiller les signes de détresse. Ceux-ci deviennent préoccupants si:
- ils sont intenses
- ils sont présents pendant une longue période
- la souffrance est telle qu’il n’est plus possible de fonctionner au quotidien, par exemple ne plus dormir, s’isoler de peur d’être jugé par les autres, être constamment anxieux
Si vous avez déjà consulte pour un problème d’ordre psychologique dans le passé, comme une dépression, dites-le a votre médecin. Si vous pensez avoir besoin d’aide, parlez-en sans tarder à un membre de votre équipe de soins. Selon le cas, les services d’un psychologue peuvent être utiles.
Environ 40% à 50% des hommes auront besoin d’une intervention psychosociale à un moment durant leur cheminement. Consulter sans tarder permet de retrouver un mieux-être psychologique et de mieux s’ajuster aux exigences des traitements et de la maladie.
Dans le cas ou des pensées de mort deviennent envahissantes ou des idées de suicide surviennent, consultez rapidement ou présentez-vous à l’urgence d’un hôpital.
Qui peut aider
C’est bien connu, les hommes ont moins tendance que les femmes à consulter un spécialiste pour un problème psychologique. Ils ont plus de pudeur, sont plus renfermés et certains ont l’impression que rencontrer un spécialiste porte atteinte à leur masculinité. Et cela ne change pas vraiment avec l’âge.
Ce ne sont pas tous les hommes atteints d’un cancer de la prostate qui auront besoin de l’intervention d’un professionnel. Environ 55% à 60% des patients parviennent à s’en passer. Quant aux autres, même s’ils trouvent cela difficile et gênant, ils ne doivent surtout pas hésiter à décrocher le téléphone pour prendre rendez-vous. Cela peut avoir un effet bénéfique sur leur qualité de vie, pendant et après le traitement.
Vous pouvez profiter de l’apport de plusieurs intervenants en même temps ou de façon successive pendant votre parcours médical.
Le psychiatre
Le psychiatre est un médecin spécialiste qui peut poser un diagnostic sur le problème psychosocial du patient, évaluer les problèmes physiques sous-jacents et prescrire des médicaments. Il peut aussi intervenir au niveau de la douleur. Il peut aider le patient sur plusieurs plans, par exemple, physique et psychologique.
Le psychologue
Le psychologue aide à mieux traverser les réactions émotives ou psychologiques relatives à la maladie et aux traitements. Il peut aussi aider à comprendre les réactions des membres de la famille. Le suivi psychologique vise à améliorer la qualité de vie, la santé psychologique et les capacités d’adaptation du patient et de ses proches.
Le sexologue
Un sexologue peut aider le patient et le couple à surmonter et à régler un problème d’origine physique ou à apprendre à vivre avec cette réalité. Par exemple, le sexologue peut aider les patients à intégrer le traitement médical à la vie sexuelle lorsque l’homme n’est plus capable d’avoir d’érections de façon naturelle. Il les aide aussi à explorer d’autres facettes de leur sexualité, d’autres façons d’exprimer leurs sentiments amoureux.
La sexualité peut prendre différentes formes et demeurer tout aussi épanouissante pour l’un et l’autre des conjoints. Lorsqu’il n’y a plus de libido à cause de l’hormonothérapie, le sexologue aide le patient et le couple à assumer la situation afin d’éviter la souffrance, le découragement et la culpabilité.
Le travailleur social
Le travailleur social s’efforce de favoriser le fonctionnement social de l’individu. Il intervient auprès du patient et de son entourage. Il peut aussi les accompagner dans les démarches concrètes pour obtenir l’aide financière requise au cours des traitements du cancer. Il participe avec l’équipe de soins à l’organisation du congé après l’hospitalisation par l’utilisation des ressources disponibles dans la communauté (CLSC, centres de réadaptation, etc.).
Conseiller spirituel
Le conseiller spirituel est une personne capable de comprendre vos croyances et votre système de valeurs. Il peut vous réconforter et vous donner des conseils d’ordre spirituel et moral qui vous aideront à affronter votre nouvelle situation.
Bénévole
Le bénévole accorde temps, énergie et services à ceux qui en ont besoin. Les bénévoles jouent un rôle important au sein du système de soutien offert par les hôpitaux.
Comment s’aider
Ce que vous pouvez faire
Vous savez mieux que quiconque ce qui vous fait du bien. Souvent, les actions suivantes aident. Avoir de bonnes habitudes de vie, car elles profitent tant au corps qu’au moral.
Donnez-vous du temps
- Il y a beaucoup d’information à retenir et n’essayez pas de le faire en une seule journée
- Vous allez sûrement avoir des questions. Écrivez-les pour les avoir en main lors de votre prochain rendez-vous.
- Votre corps a besoin de temps pour récupérer après le traitement
Prendre de saines habitudes de vie vous permettra de vous sentir mieux
- Mangez santé
- Dormez beaucoup : le sommeil est essentiel pour bien récupérer
- Faites des activités que vous aimez et qui vous relaxeront
- Faites de l’exercice physique
- Socialisez
Acceptez l’aide des autres, ils veulent votre bien
- Aide pratique
- Support émotionnel
- Déléguez des tâches si vous en avez trop, n’en soyez pas gêné
Donnez aussi de votre temps et de l’attention aux autres
- Vos proches ont aussi besoin de réconfort
- Gardez une bonne communication
- Résolvez les problèmes lorsqu’ils surviennent
N’hésitez pas à les consulter, à n’importe quelle étape de vos traitements et de votre suivi. Ils font partie de votre équipe de soins.
Participez à la gestion de vos soins
Vous pouvez participer à la gestion de vos soins en conservant un dossier médical personnel sur votre état de santé et en vous assurant que tous vos médecins reçoivent une copie des résultats de vos examens. Lors de chaque visite médicale, vous pourrez informer votre médecin de vos visites chez d’autres spécialistes. Cette démarche facilitera la communication entre chaque professionnel de la santé chargé de vos soins.
Nous sommes là pour vous
Les spécialistes de notre réseau de soutien et de sensibilisation au cancer de la prostate sont spécialement formés, prennent le temps de répondre à vos questions par téléphone et de chercher les renseignements dont vous avez besoin.
Prenez également le temps nécessaire pour consulter chacune de nos pages sur ce site Web, de même que notre chaine YouTube, question de vous familiariser avec la maladie, nos conférences animées par des experts, les ressources disponibles, le soutien qui vous est offert, nos événements et les façons de vous impliquer pour faire avancer la cause.
Dernière révision médicale et éditoriale: septembre 2023
Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés
Impact sur vous
- Faire face au cancer
- Impact sur vous
- Anatomy
- Structure
- Function
Impact sur vous
Impact sur vous
Le cancer de la prostate est généralement un cancer à évolution lente, dont il est possible de guérir lorsqu’on le détecte à un stade précoce. Aujourd’hui, grâce aux technologies de pointe qui permettent son dépistage précoce et aux nouveaux traitements efficaces contre cette maladie, on parvient habituellement à contrôler sa progression pendant des années et même à guérir les personnes qui en sont atteintes.
- vivre un « choc »
- ne pas croire au diagnostic, surtout s’il n’y a pas de symptôme comme c’est souvent le cas avec un cancer de la prostate
- être en colère ou trouver la situation injuste
- n’avoir aucune (ou peu de) réaction, pendant une certaine période
Plusieurs hommes:
- se sentent en perte de contrôle de leur vie
- ont peur que leur corps et leur image changent
- se sentent impuissantes, tristes, coupables
- ont un sentiment de perte de masculinité
- sont inquiets pour leur famille, leur travail ou leur situation financière
- sont inquiets pour leur couple, leur qualité de vie, leur vie sexuelle
Ces réactions révèlent ce que vous vivez de l’intérieur. Portez-y attention. Elles vous indiquent que vous devez prendre soin de vous, bien vous entourer et vous créer un autre équilibre de vie.
Des étapes parfois plus difficiles à surmonter
Certaines étapes de la maladie et des soins peuvent être plus dures à vivre:
- l’attente des examens
- l’annonce des résultats
- les discussions autour des options de traitements
- les effets secondaires
- la fin des traitements et le retour à la vie active
- l’annonce et l’adaptation à une récidive
- l’acceptation de la fin de vie
Comment une détresse peut se manifester
Chaque personne vit différemment avec la maladie et les soins. Certaines ont des réactions plus fortes et vivent une détresse psychologique. Celle-ci peut se manifester par:
- des signes physiques: qui ne sont pas lies a la maladie OU aux traitements, Comme un mal de ventre ou de tète, la perte d’appétit, de l’insomnie, des tensions musculaires, de la fatigue, du mal à se concentrer, etc.
- des comportements inhabituels: perdre l’intérêt pour les activités que l’on aime, être irritable et agressif, éviter la famille et les proches, être complètement désorganisé, se tourner vers l’alcool, etc.
- des fausses croyances: par exemple, se dire « c’est ma faute si j’ai le cancer », « je mérite ce qui m’arrive » ou « mon père l’a eu, j’aurais dû me faire dépister. »
- des émotions intenses: pleurer beaucoup, être très anxieux ou très en colère, etc.
Surveiller les signes de détresse. Ceux-ci deviennent préoccupants si:
- ils sont intenses
- ils sont présents pendant une longue période.
- la souffrance est telle qu’il n’est plus possible de fonctionner au quotidien, par exemple ne plus dormir, s’isoler de peur d’être jugé par les autres, être constamment anxieux.
Si vous avez déjà consulte pour un problème d’ordre psychologique dans le passé, comme une dépression, dites-le a votre médecin. Si vous pensez avoir besoin d’aide, parlez-en sans tarder à un membre de votre équipe de soins. Selon le cas, les services d’un psychologue peuvent être utiles.
Environ 40% à 50% des hommes auront besoin d’une intervention psychosociale à un moment durant leur cheminement. Consulter sans tarder permet de retrouver un mieux-être psychologique et de mieux s’ajuster aux exigences des traitements et de la maladie.
Important – Dans le cas ou des pensées de mort deviennent envahissantes ou des idées de suicide surviennent, consultez rapidement ou présentez-vous à l’urgence d’un hôpital.
Qui peut aider
C’est bien connu, les hommes ont moins tendance que les femmes à consulter un spécialiste pour un problème psychologique. Ils ont plus de pudeur, sont plus renfermés et certains ont l’impression que rencontrer un spécialiste porte atteinte à leur masculinité. Et cela ne change pas vraiment avec l’âge.
Ce ne sont pas tous les hommes atteints d’un cancer de la prostate qui auront besoin de l’intervention d’un professionnel. Environ 55% à 60% des patients parviennent à s’en passer. Quant aux autres, même s’ils trouvent cela difficile et gênant, ils ne doivent surtout pas hésiter à décrocher le téléphone pour prendre rendez-vous. Cela peut avoir un effet bénéfique sur leur qualité de vie, pendant et après le traitement.
Vous pouvez profiter de l’apport de plusieurs intervenants en même temps ou de façon successive pendant votre parcours médical. Pour connaitre leur rôle de soutien, consultez notre page Dépression et anxiété ici.
- Le psychiatre
- Le psychologue
- Le sexologue
- Le travailleur social
- Conseiller spirituel
- Bénévole
Ce que vous pouvez faire
Vous savez mieux que quiconque ce qui vous fait du bien. Souvent, les actions suivantes aident. Avoir de bonnes habitudes de vie, car elles profitent tant au corps qu’au moral.
Donnez-vous du temps
- Il y a beaucoup d’information à retenir et n’essayez pas de le faire en une seule journée
- Vous allez sûrement avoir des questions. Écrivez-les pour les avoir en main lors de votre prochain rendez-vous.
- Votre corps a besoin de temps pour récupérer après le traitement
Prendre de saines habitudes de vie vous permettra de vous sentir mieux
- Mangez santé
- Dormez beaucoup: le sommeil est essentiel pour bien récupérer
- Faites des activités que vous aimez et qui vous relaxeront
- Faites de l’exercice physique, comme une marche santé tous les jours
- Socialisez
Acceptez l’aide des autres, ils veulent votre bien
- Ils peuvent offrir une aide pratique
- Ils peuvent offrir un support émotionnel
- Ils peuvent effectuer certaines tâches si vous en avez trop
Donnez aussi de votre temps et de l’attention aux autres
- Vos proches ont aussi besoin de réconfort
- Gardez une bonne communication
- Résolvez les problèmes lorsqu’ils surviennent
Participez à la gestion de vos soins
Vous pouvez participer à la gestion de vos soins en conservant un dossier médical personnel sur votre état de santé et en vous assurant que tous vos médecins reçoivent une copie des résultats de vos examens. Lors de chaque visite médicale, vous pourrez informer votre médecin de vos visites chez d’autres spécialistes. Cette démarche facilitera la communication entre chaque professionnel de la santé chargé de vos soins. N’hésitez pas à les consulter, à n’importe quelle étape de vos traitements et de votre suivi. Ils font partie de votre équipe de soins.
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par J. C. (Jack) Lynch, 65 ans Tout allait si bien au début des années 1990, notre équipe avait remporté le championnat provincial de curling masculin senior du Québec en 1992, j’avais aidé à convaincre le Comité international olympique de faire du curling un sport olympique et je me préparais à participer aux Jeux Olympiques […]
Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.
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Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
We are here for you
You have questions or concerns? Don’t hesitate. Contact us at 1-855-899-2873 to discuss with one of our nurses specialized in uro-oncology. They are there to listen, support and answer your questions, and those of your family or your loved ones. It’s simple and free, like all of our other services.
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Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
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