Impact sur vous
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Impact sur vous
Le cancer de la prostate est généralement un cancer à évolution lente, dont il est possible de guérir lorsqu’on le détecte à un stade précoce. Aujourd’hui, grâce aux technologies de pointe qui permettent son dépistage précoce et aux nouveaux traitements efficaces contre cette maladie, on parvient habituellement à contrôler sa progression pendant des années et même à guérir les personnes qui en sont atteintes.
- vivre un « choc »
- ne pas croire au diagnostic, surtout s’il n’y a pas de symptôme comme c’est souvent le cas avec un cancer de la prostate
- être en colère ou trouver la situation injuste
- n’avoir aucune (ou peu de) réaction, pendant une certaine période
Plusieurs hommes:
- se sentent en perte de contrôle de leur vie
- ont peur que leur corps et leur image changent
- se sentent impuissantes, tristes, coupables
- ont un sentiment de perte de masculinité
- sont inquiets pour leur famille, leur travail ou leur situation financière
- sont inquiets pour leur couple, leur qualité de vie, leur vie sexuelle
Ces réactions révèlent ce que vous vivez de l’intérieur. Portez-y attention. Elles vous indiquent que vous devez prendre soin de vous, bien vous entourer et vous créer un autre équilibre de vie.
Des étapes parfois plus difficiles à surmonter
Certaines étapes de la maladie et des soins peuvent être plus dures à vivre:
- l’attente des examens
- l’annonce des résultats
- les discussions autour des options de traitements
- les effets secondaires
- la fin des traitements et le retour à la vie active
- l’annonce et l’adaptation à une récidive
- l’acceptation de la fin de vie
Comment une détresse peut se manifester
Chaque personne vit différemment avec la maladie et les soins. Certaines ont des réactions plus fortes et vivent une détresse psychologique. Celle-ci peut se manifester par:
- des signes physiques: qui ne sont pas lies a la maladie OU aux traitements, Comme un mal de ventre ou de tète, la perte d’appétit, de l’insomnie, des tensions musculaires, de la fatigue, du mal à se concentrer, etc.
- des comportements inhabituels: perdre l’intérêt pour les activités que l’on aime, être irritable et agressif, éviter la famille et les proches, être complètement désorganisé, se tourner vers l’alcool, etc.
- des fausses croyances: par exemple, se dire « c’est ma faute si j’ai le cancer », « je mérite ce qui m’arrive » ou « mon père l’a eu, j’aurais dû me faire dépister. »
- des émotions intenses: pleurer beaucoup, être très anxieux ou très en colère, etc.
Surveiller les signes de détresse. Ceux-ci deviennent préoccupants si:
- ils sont intenses
- ils sont présents pendant une longue période.
- la souffrance est telle qu’il n’est plus possible de fonctionner au quotidien, par exemple ne plus dormir, s’isoler de peur d’être jugé par les autres, être constamment anxieux.
Si vous avez déjà consulte pour un problème d’ordre psychologique dans le passé, comme une dépression, dites-le a votre médecin. Si vous pensez avoir besoin d’aide, parlez-en sans tarder à un membre de votre équipe de soins. Selon le cas, les services d’un psychologue peuvent être utiles.
Environ 40% à 50% des hommes auront besoin d’une intervention psychosociale à un moment durant leur cheminement. Consulter sans tarder permet de retrouver un mieux-être psychologique et de mieux s’ajuster aux exigences des traitements et de la maladie.
Important – Dans le cas ou des pensées de mort deviennent envahissantes ou des idées de suicide surviennent, consultez rapidement ou présentez-vous à l’urgence d’un hôpital.
Qui peut aider
C’est bien connu, les hommes ont moins tendance que les femmes à consulter un spécialiste pour un problème psychologique. Ils ont plus de pudeur, sont plus renfermés et certains ont l’impression que rencontrer un spécialiste porte atteinte à leur masculinité. Et cela ne change pas vraiment avec l’âge.
Ce ne sont pas tous les hommes atteints d’un cancer de la prostate qui auront besoin de l’intervention d’un professionnel. Environ 55% à 60% des patients parviennent à s’en passer. Quant aux autres, même s’ils trouvent cela difficile et gênant, ils ne doivent surtout pas hésiter à décrocher le téléphone pour prendre rendez-vous. Cela peut avoir un effet bénéfique sur leur qualité de vie, pendant et après le traitement.
Vous pouvez profiter de l’apport de plusieurs intervenants en même temps ou de façon successive pendant votre parcours médical. Pour connaitre leur rôle de soutien, consultez notre page Dépression et anxiété ici.
- Le psychiatre
- Le psychologue
- Le sexologue
- Le travailleur social
- Conseiller spirituel
- Bénévole
Ce que vous pouvez faire
Vous savez mieux que quiconque ce qui vous fait du bien. Souvent, les actions suivantes aident. Avoir de bonnes habitudes de vie, car elles profitent tant au corps qu’au moral.
Donnez-vous du temps
- Il y a beaucoup d’information à retenir et n’essayez pas de le faire en une seule journée
- Vous allez sûrement avoir des questions. Écrivez-les pour les avoir en main lors de votre prochain rendez-vous.
- Votre corps a besoin de temps pour récupérer après le traitement
Prendre de saines habitudes de vie vous permettra de vous sentir mieux
- Mangez santé
- Dormez beaucoup: le sommeil est essentiel pour bien récupérer
- Faites des activités que vous aimez et qui vous relaxeront
- Faites de l’exercice physique, comme une marche santé tous les jours
- Socialisez
Acceptez l’aide des autres, ils veulent votre bien
- Ils peuvent offrir une aide pratique
- Ils peuvent offrir un support émotionnel
- Ils peuvent effectuer certaines tâches si vous en avez trop
Donnez aussi de votre temps et de l’attention aux autres
- Vos proches ont aussi besoin de réconfort
- Gardez une bonne communication
- Résolvez les problèmes lorsqu’ils surviennent
Participez à la gestion de vos soins
Vous pouvez participer à la gestion de vos soins en conservant un dossier médical personnel sur votre état de santé et en vous assurant que tous vos médecins reçoivent une copie des résultats de vos examens. Lors de chaque visite médicale, vous pourrez informer votre médecin de vos visites chez d’autres spécialistes. Cette démarche facilitera la communication entre chaque professionnel de la santé chargé de vos soins. N’hésitez pas à les consulter, à n’importe quelle étape de vos traitements et de votre suivi. Ils font partie de votre équipe de soins.
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Sources et références
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