Le défi d’un golfeur – Par Alex Mackay
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Le défi d’un golfeur – Par Alex Mackay
Je suis un fervent du golf. J’aime ce sport qui nous oblige à relever de nombreux défis. Pour tous les golfeurs, faire un bon coup ou battre son propre record est très gratifiant. Pourtant, en apprenant que j’étais atteint du cancer de la prostate, j’étais loin d’être prêt à relever les nombreux défis liés à l’apparition de la maladie. Permettez-moi de retourner dix ans en arrière : à 59 ans, j’apprends, lors d’un bilan médical annuel, que ma concentration d’ASP est plus élevée que la normale.
Mon médecin m’adresse alors à un urologue qui me fait passer une échographie transrectale et des biopsies. Son diagnostic : un cancer de la prostate et un grade de Gleason de 10/10.
En entendant le mot CANCER, mon cœur a cessé de battre quelques secondes. Je ne me souviens plus des paroles du médecin : j’étais en état de choc. Je n’arrivais pas à y croire. Et pourtant, c’était de moi, de ma prostate et de mon cancer dont il s’agissait. C’était aussi le début de ma lutte contre la maladie.
Selon mon urologue, la chirurgie semblait le meilleur choix thérapeutique, celui qui m’offrait les meilleures chances de survie sans trop nuire à ma qualité de vie. Il fallait d’abord voir si le cancer s’était ou non propagé à l’extérieur de ma glande prostatique, et si mes ganglions lymphatiques étaient atteints. Malheureusement, mes ganglions étaient déjà cancéreux. Cette découverte éliminait obligatoirement la possibilité d’une chirurgie ou d’une radiothérapie.
J’ai donc commencé un traitement d’hormonothérapie, c’est-à-dire à recevoir une injection tous les trois mois et à prendre des médicaments tous les jours. Devinez la suite : le volume de mes seins a augmenté légèrement, j’ai pris quelques kilos, je me rasais moins souvent, et ma libido a diminué, sans toutefois complètement disparaître. J’allais oublier de mentionner les bouffées de chaleur – des symptômes probablement similaires à ceux de la ménopause.
Dans l’ensemble, j’ai bien toléré le traitement. Durant les dix dernières années, j’ai pu m’acquitter de mes tâches quotidiennes et je n’ai pas eu à renoncer à ma passion pour le golf.
Les premiers temps après mon diagnostic, j’ai éprouvé le besoin de me confier à ma famille et à mes amis. Certains d’entre eux ne savaient pas quoi dire ni comment réagir. Alors, quand ils demandaient de mes nouvelles, je répondais « bien », et on changeait de sujet. Un lourd silence entourait ma maladie. Lorsque qu’ils ont réalisé que je réagissais bien aux traitements, leur comportement a changé.
Après un certain temps, le fait de parler de mon cancer a aidé mes proches à exprimer leurs propres émotions, ce qui leur a permis de mieux accepter la situation. Mais l’acceptation n’a pas été chose facile pour certains de mes enfants et amis. Certains ont mis plus de temps à s’habituer et, au début, il y a eu beaucoup de colère et de larmes.
Au début de mon traitement d’hormonothérapie, j’ai rencontré plusieurs professionnels de la santé impliqués dans le traitement du cancer de la prostate, incluant une infirmière qui a été ma bouée de sauvetage, servant d’intermédiaire entre moi et l’équipe médicale. C’est elle qui m’administrait les injections et qui répondait à plusieurs de mes questions. Elle m’a aussi réconforté durant les moments difficiles car, il faut l’avouer, même si je crânais, je demeurais angoissé, et je le suis encore par moments.
Durant cette période difficile, l’infirmière m’a parlé et m’a permis de verbaliser mes craintes et mon anxiété. Parfois, elle m’écoutait tout simplement, incapable de trouver les mots pour me réconforter. Mais qu’importe, je savais qu’elle était là. L’essentiel était de pouvoir compter sur les autres pour me soutenir quand j’en avais besoin. Aujourd’hui, je peux toujours compter sur eux. Qu’importe s’ils ne réagissaient pas toujours comme prévu; chacun a sa façon d’affronter les situations stressantes.
Quand je fais le bilan de mon expérience, je constate qu’il y a eu beaucoup de hauts et de bas, mais je n’ai jamais abandonné la partie. Au contraire, j’ai appris qu’il ne faut rien prendre pour acquis et plutôt profiter de chaque instant. Le passé est derrière nous et il ne reviendra pas.
Au cours de la dernière année, ma concentration d’ASP s’est mise à augmenter lentement et graduellement. Dans quelques semaines, je commencerai ma chimiothérapie, mais entre-temps, j’essaie de mener une vie « normale » et de profiter de la vie.
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Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
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Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
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