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Choisir son traitement

Choisir son traitement

Selon votre type de cancer de la prostate (grade, stade, taux d’APS), votre âge, votre état de santé, vos antécédents médicaux et familiaux, vous pourriez avoir le choix entre plusieurs options de traitement. Il sera alors important d’avoir toutes les informations sur chaque option offerte pour prendre une décision éclairée.

Il existe différents types de traitement pour les patients atteints de cancer de la prostate. Certains traitements sont standards (le traitement actuellement utilisé), et certains sont actuellement testés dans des essais cliniques.

Les traitements actuellement utilisés

  • La surveillance active – Elle consiste à surveiller étroitement des cancers de la prostate à faible risque de progression.
  • La prostatectomie radicale (ouverte, laparoscopique, robotique) – Intervention chirurgicale qui enlève entièrement la glande prostatique, de même que les vésicules séminales et une partie de l’urètre dans la prostate.
  • La radiothérapie externe – La radiothérapie irradie la prostate à partir d’une source externe pour faire diminuer les tumeurs et détruire les cellules cancéreuses.
  • La curiethérapie – La curiethérapie irradie la prostate à partir d’une source interne pour faire diminuer les tumeurs et détruire les cellules cancéreuses.
  • L’hormonothérapie – L’hormonothérapie prive les cellules cancéreuses des hormones mâles (p. ex. la testostérone) dont elles ont besoin pour croître.
  • La chimiothérapie – La chimiothérapie pour les cancer avancés s’attaque à la fois aux cellules cancéreuses et aux cellules saines . Ces dernières ont tendance à se régénérer tandis que les cellules cancéreuses y parviennent difficilement.

Il existe également plusieurs approches et stratégies pour prévenir les métastases osseuses, les traiter ou pour soulager les symptômes et la douleur osseuse.

 

À noter

Thérapie focale – D’autres options telles la cryothérapie et l’IFHU/HIFU sont actuellement à l’étude. Il faut préciser que ce ne sont pas des traitements standards. On y a recours lorsqu’on pense que le cancer est encore limitée à la prostate. Mais pour l’instant, ni l’une ni l’autre de ces techniques ne peut être considérée comme une solution de rechange viable aux options de traitement standard du cancer de la prostate. Et comme leur efficacité à long terme n’est pas connue, peu de centres de santé la proposent au Canada.

 

Essais cliniques

L’un des moyens d’obtenir les nouveaux traitements, avant qu’ils ne soient mis à la disposition générale, consiste à participer à un essai clinique. Un essai clinique est une étude technique qui fait appel à des bénévoles (appelés participants) pour mettre à l’essai de nouveaux moyens de prévenir, de dépister, de traiter ou de gérer le cancer de la prostate ou d’autres maladies. Certains essais cliniques aident à établir si un nouveau traitement, un nouveau médicament ou un nouvel instrument est sûr et efficace.

La participation à un essai clinique est une contribution utile à la recherche, car les essais cliniques répondent à des questions importantes et peuvent mener à des améliorations· des résultats de santé. La participation peut être un bon moyen d’accéder à des traitements gratuits ou nouveaux. Parlez-en à votre médecin.

Trouver un essai clinique peut être une démarche difficile et complexe. C’est pour cela que notre partenaire Q-CROC a mis en place Onco+, un service d’accompagnement gratuit, offert pour toute personne à la recherche d’un essai clinique en oncologie au Québec.

Si vous désirez en apprendre davantage sur les essais cliniques en oncologie au Québec et évaluer si la participation à un essai clinique pourrait être une option pour vous, veuillez consulter le site de notre partenaire Q-CROC.

 

Autres sites sur les essais cliniques:

Médecine alternative

Les traitements complémentaires et parallèles englobent toute une gamme de méthodes et de thérapies. II est important de comprendre les différences entre la médecine traditionnelle, les thérapies complémentaires et les thérapies parallèles.

  • La médecine traditionnelle – Elle désigne les traitements médicaux ou chirurgicaux acceptés et pratiqués dans le système de santé canadienne. Les meilleures recherches disponibles ont montré que ces traitements sont efficaces et surs. La radiothérapie est un exemple de médecine traditionnelle.
  • Les thérapies complémentaires – Elles désignent les thérapies utilisées en complémentarité ou en même temps que la médecine traditionnelle, souvent pour aider les malades a composé avec le cancer, les traitements ou les effets secondaires. II faut plus de recherches pour déterminer si elles sont sûres et efficaces. La méditation pour atténuer le stress ou l’anxiété pendant le traitement est un exemple de thérapie complémentaire.
  • Les thérapies parallèles – Elles désignent les thérapies utilisées à la place de la médecine traditionnelle. Il n’y a pas de preuves scientifiques de leur efficacité et de leur innocuité. Un régime alimentaire particulier, au lieu des traitements traditionnels, pour traiter le cancer est un exemple de thérapie parallèle. Retarder des thérapies traditionnelles ou les refuser pour recourir à des thérapies: parallèles peut avoir de graves répercussions sur la santé.

Discutez de toutes les décisions relatives à votre traitement avec votre équipe soignante.

Le diagnostic du cancer de la prostate influence grandement le choix de traitement. En effet, les résultats de la biopsie et des différents tests déterminent deux indicateurs clés, soit le grade (score de Gleason) et le stade du cancer de la prostate. Le grade précise le degré d’agressivité du cancer tandis que le stade indique son degré de propagation. Ces deux indicateurs permettent de déterminer le niveau d’évolution du cancer de la prostate: localisé, localement avancé ou métastatique. Notre page diagnostic traite en détail le type et les risque de progression.

 

Risque de progression du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate peut aussi être classé selon le risque de progression ou de récidive – faible risque, risque intermédiaire ou haut risque de progression. Pour cette évaluation, qui peut influer sur l’approche thérapeutique, on tient compte du stade clinique, du taux d’APS et du score de Gleason.

À titre d’exemple, votre médecin pourrait vous proposer un traitement plus agressif si votre risque de récidive est élevé. À contrario, si votre risque de progression est faible, vous pourriez vous voir offrir une surveillance active sans recevoir immédiatement de traitement.

 

Le cancer de la prostate localisé

Le cancer de la prostate localisé se limite à la prostate elle-même, c’est-à-dire qu’il ne s’est pas propagé hors de celle-ci. De nombreux cancers localisés se caractérisent par une faible agressivité et une évolution lente. Les chances sont donc grandes pour qu’un tel cancer ne vous cause aucun problème tout au long de votre vie. Par contre, certains cancers localisés évoluent plus rapidement que d’autres et peuvent se propager ailleurs dans votre corps. Il n’existe aucun traitement supérieur à un autre pour un cancer localisé; chacun a ses avantages et ses inconvénients. Discutez des traitements possibles avec votre urologue.

 

Le cancer de la prostate localement avancé

Le cancer de la prostate localement avancé se définit comme un cancer qui a commencé à s’étendre au-delà de la prostate sans toutefois allez trop loin. Il peut avoir à peine dépassé les frontières de la prostate (la capsule), mais il peut aussi toucher les régions voisines de celle-ci (vésicules séminales, ganglions pelviens, vessie, rectum, paroi pelvienne). Le choix du traitement optimal dépendra de l’étendue de la progression du cancer.

 

Le cancer de la prostate métastatique

Le cancer de la prostate métastatique se définit comme un cancer qui s’est propagé vers d’autres régions du corps, éloignées de la prostate. Le plus souvent, les métastases d’origine prostatique s’établissent dans les os et les ganglions lymphatiques. Des douleurs aux os, de la fatigue et une perte de poids font partie des symptômes associés au cancer avancé. Ce type de cancer ne peut pas être guéri. Toutefois, les divers traitements qui existent peuvent, en plus de réduire les symptômes, réussir à maîtriser l’évolution du cancer pendant plusieurs années.

Depuis quelques années, plusieurs traitements initialement utilisés après l’échec d’une hormonothérapie en injection, comme une chimiothérapie et/ou hormonothérapie de nouvelle génération sous forme de comprimé, sont maintenant parfois utilisés lors d’un nouveau diagnostic d’un cancer de la prostate métastatique.

 

Ce que la recherche dit en 2023

Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate qui s’est propagé significativement dans tout le corps, les options de traitements au-delà des seules injections d’hormones, comme une triple thérapie (hormonothérapie standard, chimiothérapie et comprimés oraux), devraient être discuter avec son médecin.

À ce titre, voici une capsule vidéo qui pourrait vous intéresser avec le Dr Vincent Fradet, uro-oncologue au CHU de Québec-Université Laval, suite à la conférence scientifique de ASCO-GU en 2023.

 

Les autres types de cancer de la prostate

Le cancer de la prostate récidivant

Une récidive correspond à une nouvelle manifestation du cancer qui survient après le traitement de base. Le cancer peut réapparaître au même endroit où il se trouvait avant le traitement ou il peut se révéler dans une autre partie du corps. Dans ce dernier cas, on parle d’une récidive métastatique. La suite du traitement différera selon le lieu de la récidive.

 

Le cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC)

L’hormonothérapie peut arriver à maîtriser l’évolution du cancer pendant plusieurs années. Cependant, avec le temps, le cancer peut se remettre à progresser et devenir résistant à la castration, c’est-à-dire que le cancer réussit à se répliquer malgré le niveau bas de testostérone. Les termes suivants ont été employés dans le passé pour nommer un cancer de la prostate qui est devenu résistant à la castration: cancer de la prostate hormono-résistant, cancer de la prostate androgéno-indépendant et cancer de la prostate réfractaire aux hormones.

Des traitements existent pour soigner ce type de cancer, mais diffèrent selon que des métastases sont présentes ou non; l’hormonothérapie de nouvelle génération – apalutamide (Erleada), enzalutamide (Xtandi) et l’acétate d’abiratérone (Zytiga) – fait parti des traitements en associations pour traiter ce type de cancer.

 

Ce que la recherche dit en 2023

L’ajout d’une thérapie ciblé comme l’IPARP, une nouvelle approche dans l’arsenal thérapeutique, fruits de recherche intensives ces dernières années, devrait être discutée avec son édecin, compte tenu de leurs résultats sur la progression du cancer et sur l’amélioration potentielle de la durée de vie des patients. Il va de soit que les scientifiques tentent toujours de déterminer quels patients sont les mieux adaptés à ces combinaisons de traitements ciblés.

À ce titre, voici une capsule vidéo qui pourrait vous intéresser avec le Dr Vincent Fradet, uro-oncologue au CHU de Québec-Université Laval, suite à la conférence scientifique de ASCO-GU en 2023.

 

Qui soigne le cancer de la prostate ?

Ce sont habituellement des urologues et des radio-oncologues qui traitent le cancer de la prostate une fois que le diagnostic a été posé. Si des métastases sont présentes, particulièrement quand on utilise la chimiothérapie, un oncologue médical se joint souvent à ces professionnels de la santé.

De plus, l’équipe de soins qui vous accompagne (composée de votre médecin de famille, d’infirmières, de technologues en radio-oncologie et de bénévoles) est là pour le réconforter et le soutenir.

 

Facteurs à considérer

Le cancer de la prostate est une maladie complexe. De nombreux facteurs personnels ou liés au cancer peuvent influencer le choix du traitement chez un patient donné. Il est important que vous en appreniez le plus possible sur le cancer dont vous êtes atteint et les options de traitement qui s’offrent à vous, y compris leurs effets secondaires potentiels. Vous pourrez ainsi avoir une discussion éclairée avec votre médecin et établir un plan de traitement qui vous convient. Les décisions relatives à votre traitement se basent normalement sur les éléments suivants:

  • Votre type de cancer de la prostate
  • Votre taux d’antigène prostatique spécifique (APS)
  • Votre stade et grade (score de Gleason) du cancer
  • Votre âge et votre espérance de vie
  • Votre état de santé général
  • Votre préférence personnelle quant au traitement

Gardez en tête qu’un diagnostic positif ne signifie pas que vous serez automatiquement traité et qu’un cancer détecté tôt peut être guérissable, sinon contrôlable sur le long terme.

Le choix d’un traitement peut être difficile à faire

Assurez-vous de prendre le temps de réfléchir sur ce qui est bon pour vous et de recueillir toutes les informations dont vous avez besoin. Vous pourrez ainsi avoir une discussion éclairée avec votre médecin et choisir l’option de traitement qui vous convient le mieux.

Sachez également que la recherche offre aujourd’hui des traitements de plus en plus précis, qui ciblent des formes particulières du cancer. De plus, les protocoles de traitement comprennent désormais de nombreuses stratégies pour traiter la maladie à un stade avancé. Cliquez ici pour en apprendre davantage sur vos options de traitement selon votre type de cancer.

Parlez à votre médecin

Les hommes qui reçoivent un diagnostic du cancer de la prostate connaissent, sur le coup, une montée en flèche d’anxiété et de stress. Cette réaction est susceptible de nuire à leur faculté de traiter l’information. Prendre une décision éclairée devient extrêmement difficile et pourtant, cette décision sera parmi l’une des plus importantes de leur vie. Voilà pourquoi la relation entre le médecin et son patient est d’une importance fondamentale.

Cette relation doit reposer sur la confiance et une saine communication. Votre médecin doit vous traiter comme un être humain qui, en plus de ses traitements médicaux, a des besoins psychologiques, psychosociaux, émotifs et culturels. Ainsi, travailler en collaboration avec votre médecin est un outil essentiel pour traiter avec efficacité votre cancer de la prostate.

 

Suggestions

Voici quelques suggestions qui vous aideront à rendre plus profitable votre visite chez le médecin:

  • N’hésitez pas à poser des questions concernant votre maladie, les traitements et les effets secondaires.
  • Faites une liste détaillée de vos questions et mettez-la à jour en notant toute nouvelle question qui vous vient à l’esprit.
  • Prendre un deuxième rendez-vous peut être une bonne option pour réfléchir et compiler ses questions.
  • Lors de vos visites chez le médecin, soyez accompagné d’un parent ou d’un ami.

Si le médecin vous bombarde d’information, n’hésitez pas à le lui dire. Indiquez-lui les limites de votre capacité à assimiler de l’information en une seule visite.

 

Le bon médecin pour moi

Vous rencontrerez fort probablement un grand nombre de ces personnes ressources qui peuvent vous aider. Toutefois, lorsqu’on aura établi votre diagnostic de cancer de la prostate, votre principal médecin traitant sera l’urologue. En outre, votre médecin de famille devra être informé du diagnostic pour être en mesure d’assurer le suivi de votre état de santé global. Votre urologue est probablement celui qui vous référera, au besoin, à un radio-oncologue, un oncologue ou un médecin spécialisé en soins palliatifs.

 

Comment savoir si votre spécialiste est le bon pour vous?

En cliquant ici voici plusieurs questions que vous pouvez lui poser si vous êtes en attente d’un diagnostic ou si vous avez reçu un diagnostic de cancer de la prostate.

 

Participez à la gestion de vos soins

Vous pouvez participer à la gestion de vos soins en conservant un dossier médical personnel sur votre état de santé et en vous assurant que tous vos médecins reçoivent une copie des résultats de vos examens.

Lors de chaque visite médicale, vous pourrez informer votre médecin de vos visites chez d’autres spécialistes. Cette démarche facilitera la communication entre chaque professionnel de la santé chargé de vos soins.

 

Demandez un second avis

Il est important que vous soyez suffisamment informé pour bien comprendre votre situation. Vous aurez l’impression de mieux contrôler votre vie et cela facilitera vos prises de décision.

Si, pour quelque raison que ce soit, vous n’êtes pas à l’aise avec votre médecin, demandez un second avis. Une telle démarche ne signifie aucunement que vous remettez en question sa compétence. Certains éléments de la relation médecin/patient peuvent vous inciter à consulter un autre spécialiste.

De plus, chaque médecin peut avoir une façon différentes d’aborder la situation. Il est important d’avoir une relation de confiance avec votre urologue.

 

Posez-vous les questions suivantes:

  • Mon médecin m’accorde-t-il assez de temps?
  • Répond-il à toutes mes questions?
  • Le langage de mon médecin est-il clair, trop technique ou trop médical?
  • Y a-t-il une barrière de langue?
  • Le bureau de mon médecin est-il trop loin de chez moi?

Vous et votre famille aurez sans doute besoin d’être rassurés en ce qui concerne les choix thérapeutiques qui vous sont offerts et la meilleure approche pour traiter votre cancer.

La recherche d’un second avis est tout à fait légitime, si vous en ressentez le besoin. Vous n’avez qu’à aviser votre urologue de votre décision. Ce dernier pourra peut-être vous suggérer le nom d’un collègue.

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Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.

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