Facteurs de risque
Dans cette page:
Découvrez notre capsule animée!
Symptômes, risques et dépistage.
Vous avez plus de 50 ans ou vous avez des problèmes urinaires depuis quelque temps? Cette capsule est pour vous! Plusieurs maladies peuvent affecter votre prostate, et il est important de les dépister tôt. Regardons-y de plus près ensemble.
Suis-je à risque?
Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus répandue chez les hommes au Québec. En moyenne, chaque jour, 19 Québécois reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate, ce qui représente plus de 6 800 nouveaux cas par année.
Les hommes plus âgés, les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate, du sein, de l’ovaire ou du pancréas et les hommes noirs ou d’origine antillaise sont plus à risque. Si vous êtes inquiet au sujet de votre risque, ou que vous éprouvez des symptômes, parlez-en à votre médecin ou contactez un de nos professionnels de la santé au 1 855 899-2873. Ils peuvent adresser vos préoccupations et vous renseigner sur le dépistage et les tests qui sont utilisés pour diagnostiquer le cancer de la prostate.
Qu’est-ce qu’un facteur de risque ?
Un facteur de risque est un élément qui augmente la probabilité de développer un cancer de la prostate. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux facteurs de risque, mais il arrive parfois que le cancer de la prostate se développe chez des hommes qui ne présentent aucun facteurs de risque.
Il est possible que vous vous posiez des questions sur l’alcool, l’hypertrophie de la prostate (ou prostate volumineuse) et la fréquence des activités sexuelles et des éjaculations. Les études démontrent qu’il n’existe pas lien entre ces facteurs et le cancer de la prostate. De plus en plus d’études mettent en évidence l’effet protecteur des éjaculations sur le cancer de la prostate.
En ce qui a trait à la vasectomie, certaines études ont suggérés un lien entre la vasectomie et le risque d’avoir un diagnostic de cancer de la prostate dans le futur. Plusieurs autres études ont démontré l’inverse. Il s’agit probablement d’une association entre la vasectomie, un suivi urologique et un dépistage plus fréquent du cancer. À ce jour, il n’y pas de preuve tangible qu’il y aille une relation entre les deux.
Principaux facteurs
Facteurs de risque établis
L’âge
Le cancer de la prostate est associé au vieillissement. En général, il affecte les hommes de plus de 50 ans et sa prévalence (le nombre de cas) augmente avec l’âge. Il est extrêmement rare qu’il survienne avant l’âge de 50 ans (environ 1% des cas); lorsque cela arrive, c’est habituellement en raison de facteurs génétiques.
Les antécédents familiaux
Les hommes qui ont des cas de cancer de la prostate dans leur famille y sont plus exposés que les autres et, en général, le cancer risque de se déclarer un peu plus tôt chez eux. On a établi que cette prédisposition familiale ne serait en cause que dans environ 15 à 20% des cas de cancer de la prostate.
- Si votre père ou votre frère a eu un cancer de la prostate, vous êtes deux à trois fois plus susceptibles d’en souffrir à votre tour. Lorsque deux parents ou plus ont été atteints de cette maladie (votre père, votre grans-père, un oncle, vos deux grands-pères, etc.), le risque est encore plus grand. Et cela est vrai qu’il s’agisse de parents de la famille maternelle ou paternelle.
- Les risques augmentent encore si les cancers de la prostate des autres hommes de votre famille ont été diagnostiqués à un plus jeune âge (<60 ans).
- Des études indiquent que vous pouvez avoir un risque plus élevé de développer un cancer de la prostate si l’on compte des cas de cancer du sein, des ovaires ou du pancréas dans votre famille.
- Par ailleurs, si on est atteint d’un cancer familial ou héréditaire, il ne faut pas partir du principe que l’issue sera la même que celui du membre de la famille atteint. Chaque cancer est différent et son évolution l’est également.
Si vous avez des parents atteints d’un cancer de la prostate, du sein, des ovaires ou du pancréas, et que vous êtes préoccupé par votre risque, parlez-en à votre médecin ou contactez un de nos professionnels de la santé. Bien que le risque d’un cancer de la prostate puisse être plus élevé, cela ne signifie pas que vous en développerez un.
L’origine ethnique
Les risques de cancer de la prostate semblent varier selon les populations.
- Le nombre de cas de cancer de la prostate diagnostiqué à chaque année varie énormément d’un pays à l’autre. Il est plus élevé par exemple en Amérique du Nord, en Europe et dans les Caraïbes.
- Le taux de cancer de la prostate est plus faible chez les hommes d’origine asiatique, alors que les hommes noirs risquent davantage d’être atteints du cancer de la prostate. Ils sont plus susceptibles de recevoir ce diagnostic à un plus jeune âge que les hommes blancs. La tumeur a tendance à être plus agressive et à être diagnostiquée à un stade plus avancé.
- Bien que les scientifiques ne sachent pas exactement pourquoi, il y a une variabilité génétique, géographique associée à des différences dans le taux de dépistage et dans le mode de vie, dont l’alimentation.
Facteurs de risque possibles
On a établi un certain lien entre les facteurs qui suivent et le cancer de la prostate, mais on ne possède pas suffisamment de preuves pour affirmer qu’ils sont des facteurs de risque. On doit faire plus de recherches pour clarifier le rôle de ces facteurs dans l‘apparition du cancer de la prostate.
Les mutations génétiques héréditaires
Des études démontrent que certaines mutations génétiques héréditaires peuvent faire augmenter le risque de cancer de la prostate. Mais il n’y a qu’un très faible nombre de cas de cancer de la prostate qui sont liés à ces mutations génétiques.
Plus de vingt gènes impliqués dans le cancer de la prostate ont été découverts dont le plus connu: BRCA. Les hommes qui héritent de mutations du gène BRCA risquent peut-être davantage d’être un jour atteints d’un cancer de la prostate, du sein ou du pancréas. Cette mutation génétique fait également augmenter le risque de cancer du sein et de cancer de l’ovaire chez la femme.
L’alimentation, vitamine D et calcium
Malheureusement, aucune étude convaincante n’a permis d’établie un lien clair entre l’alimentation et le cancer de la prostate directement. Les études cliniques sur les migrants ont suggéré qu’il y a possiblement une association entre le cancer de la prostate et l’alimentation.
Parmi les aliments soupçonné d’être relié, il y a les graisses animales et la viande rouge. En effet, certaines études ont montré une corrélation avec un taux plus élevé de cancer de la prostate. Il est suggéré d’avoir une diète limité en gras animal et viande rouge.
Il est possible que les régimes alimentaires riches en produits laitiers et en calcium fassent augmenter le risque de cancer de la prostate. Demandez à une diététiste quelle quantité de produits laitiers et de calcium il vous faut pour maintenir une alimentation saine et équilibrée.
Il y a certaines preuves qu’une déficience en vitamine D peut jouer un rôle dans le développement du cancer de la prostate. Du fait de la latitude nordique du Canada et de la faiblesse des rayons du soleil en automne et en hiver, il est recommandé aux Québécois adultes – surtout les hommes plus âgés et les hommes atteints du cancer de la prostate ou présentant un risque élevé – d’envisager de prendre un supplément de vitamine D (1000-1500 UI par jour), surtout durant les mois d’automne et d’hiver. Aussi, il est suggéré d’éviter une prise exagéré de calcium.
Effets tangibles d’une saine alimentation
Il est possible qu’une diète « anti-inflammatoire », c’est-à-dire riche en légumes (p. ex.: tomates cuites, brocoli), petits fruits, légumineuses, poissons, thé vert et d’autres aliments, réduise le risque de développer un cancer de la prostate.
Le changement des habitudes alimentaires a aussi des avantages pour la prévention des maladies cardiovasculaires, le diabète et d’autres cancers comme le cancer du côlon. Il ne faut pas oublier que l’on parvient à guérir de nombreux hommes atteints du cancer de la prostate ou que leur risque d’en mourir est minime et qu’un changement de régime alimentaire peut avoir des effets tangibles sur les autres maladies.
Il est évident que plus d’études sur ce sujet sont nécessaires. Mais en attendant, il est vivement recommandé de choisir judicieusement ses aliments.
L’embonpoint et l’obésité
Des études démontrent que les hommes qui font de l’embonpoint ou qui sont obèses risquent davantage de recevoir un diagnostic de cancer de la prostate qui est avancé ou qui s’est déjà propagé (métastases) à d’autres parties du corps.
L’inflammation et l’infection chronique
Des études ont suggéré que le risque de cancer de la prostate est plus élevé chez les hommes qui ont des antécédents d’infections transmissibles sexuellement et chez ceux qui ont des antécédents de prostatite.
- Les inflammations et les infections chroniques provoquent des lésions et des guérisons à répétition des tissus prostatiques.
- La susceptibilité génétique chronique à l’inflammation et aux lésions tissulaires peut aussi jouer un rôle.
L’hormone sexuelle et de croissance
Les androgènes – comme la testostérone – sont un type d’hormones mâles. Ils sont responsables de la croissance, du développement et de la fonction de votre appareil reproducteur, qui comprend la prostate.
- Par ailleurs, une prostate qui n’est pas exposée à des hormones mâles ne développe pas de cancer. Des études ont également établi que le blocage de la testostérone fait régresser un cancer de la prostate. Il est donc évident que les hormones mâles sont impliquées dans le cancer de la prostate.
- La testostérone est la principale hormone mâle. Quand le corps utilise, ou métabolise, la testostérone, il forme du dihydrotestostérone (DHT). Une exposition prolongée à des taux élevés de testostérone et de DHT pourrait accroître le risque de cancer de la prostate.
- L’hormonothérapie qui bloque la production de ces hormones par le corps est l’un des traitements du cancer de la prostate.
Traitement de remplacement de la testostérone – Puisqu’il y a un lien étroit entre la testostérone et le cancer de prostate, il est possible que la prise de testostérone aide à la croissance d’un cancer déjà présent. Par contre, à ce jour, il n’y pas de preuve tangible que la testostérone engendre un cancer de la prostate.
Le tabagisme
Les chercheurs sont parvenus à des conclusions contradictoires touchant les risques accrus de cancer de la prostate associés à l’usage du tabac. Il faudra poursuivre les études pour mieux comprendre les associations éventuelles entre le tabagisme et le risque de cancer de la prostate.
Les expositions professionnelles
Divers facteurs environnementaux Des données scientifiques laissent entendre qu’une exposition professionnelle aux substances chimiques ou toxiques – dans le cas des pompiers – ou aux pesticides – dans le cas des agriculteurs – pourrait accroître le risque de cancer de la prostate. Ce risque peut être encore plus élevé pour les hommes qui ont des antécédents familiaux de cancer de la prostate.
Gène et hérédité
Mutation génétique: Que faire si je suis à risque?
Le cancer de la prostate de type héréditaire désigne les formes de cancer qui sont secondaires à des anomalies génétiques connues ou non et qui sont, transmis d’une génération à l’autre. Les gènes sont les instructions figurant dans toutes les cellules du corps. Elles expliquent à ce dernier comment grandir et se développer.
On estime qu’une famille présente des risques de cancer de la prostate héréditaire quand les critères suivants sont réunis:
- au moins trois membres de la famille immédiate (p. ex.: père ou frères) ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate;
- un cancer de la prostate a été diagnostiqué dans trois générations d’un côté de la famille ou de l’autre (mère ou père);
- deux membres de la famille ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate avant l’âge de 60 ans.
Découvrez notre capsule animée!
Génétique et cancer de la prostate
Avez-vous un historique de cancer dans votre famille, par exemple du sein, de l’ovaire, du pancréas ou de la prostate? Dans un tel cas, votre médecin pourrait recommander un test de dépistage génétique. Si vous êtes porteur d’une mutation génétique précise, vous pourriez bien répondre à de nouveaux traitements ciblés. Regardons-y de plus près ensemble.
Ma famille pourrait-elle être touchée par une forme de cancer de type héréditaire sans répondre à ces critères?
Oui. Dans certaines familles qui ne répondent pas aux critères énumérés ci-dessus, on constate que le cancer reste fréquent. Par exemple, dans quelques cas, on remarque des antécédents familiaux de cancer de la prostate avec d’autres types de cancer, notamment cancer du sein ou cancer de l’ovaire, parfois associés à d’autres types de cancers de type héréditaire. Les généticiens qui travaillent dans les cliniques d’oncologie peuvent évaluer quelles sont les probabilités pour votre famille d’avoir été touchée par une forme héréditaire de cancer.
Que faire si notre famille est touchée par une forme héréditaire du cancer de la prostate?
Soulignons que si votre famille semble être touchée par une forme héréditaire de cancer de la prostate, cela ne signifie pas que vous aurez vous-même ce type de cancer. C’est tout simplement que vous avez une probabilité plus élevée d’être touché par le cancer de la prostate, comparativement aux hommes en général. Comme chaque famille est différente, il faudra procéder à une évaluation génétique de vos antécédents familiaux pour déterminer quels sont vos risques personnels de cancer de la prostate.
Si l’évaluation signale que vous avez des risques accrus de cancer de la prostate, vous pourrez en discuter avec votre médecin, pour voir quelles sont les mesures de surveillance à prendre. Le médecin peut notamment:
- procéder à un toucher rectal
- procéder à un test sanguin pour déceler l’antigène spécifique de la prostate (APS)
Dans les familles touchées par le cancer de la prostate de type héréditaire, certains hommes bénéficieront de mesures de surveillance du cancer de la prostate à un âge moins avancé, dans l’espoir d’en arriver à un diagnostic et à un traitement anticipé du cancer. Vous pourrez aussi discuter avec votre médecin du rôle du régime alimentaire dans l’apparition et la prévention du cancer.
Si ma famille est touchée par le cancer de la prostate de type héréditaire, existe-t-il des tests génétiques?
À ce jour, plusieurs gènes ont été identifiés comme ayant un lien avec le cancer de la prostate. Lorsqu’il y a suspicion d’un cancer de type héréditaire ou lorsqu’il y a apparition d’un cancer métastatique (généralisé) en jeune âge, il est possible de procéder à dépistage génétique du patient ainsi que des membres de la famille. Ces tests se font généralement dans des cliniques de génétiques spécialisés.
Résumé
Dans l’ensemble, les études tendent à démontrer que les facteurs génétiques et environnementaux pourraient jouer un rôle important dans le développement du cancer de la prostate. Ils pourraient également servir à repérer les hommes dont les risques de cancer de la prostate sont plus élevés que la moyenne.
Si vous vous inquiétez de l’influence de certains de ces facteurs de risque sur votre propre état de santé, discutez-en avec votre médecin de famille. Vous pourrez aussi aborder la question des modalités de surveillance du cancer de la prostate et de la date à laquelle il faudra envisager d’entreprendre les tests.
Nous sommes là pour vous
Vous avez des questions ou des préoccupations? Surtout, n’hésitez pas. Contactez-nous au 1 855 899-2873 pour discuter avec un de nos professionnels de la santé spécialisés en uro-oncologie. Ils sont là pour écouter, soutenir et répondre à vos questions, celles de votre famille ou de vos proches. C’est simple et gratuit, comme tous nos services d’ailleurs.
Prenez également le temps nécessaire pour consulter chacune de nos pages sur ce site Web, de même que notre chaîne YouTube, question de vous familiariser avec la maladie, nos conférences et nos webinaires animés par des experts, les ressources disponibles, le soutien qui vous est offert, nos événements et les façons de vous impliquer pour faire avancer la cause.
Restez informé
Pages de notre site qui pourraient vous intéresser
Vous voulez en savoir davantage? Vous n’avez qu’à cliquer sur un des liens ci-dessous.
Nouvelles de PROCURE qui pourraient vous intéresser
Chaque semaine, nous publions un article blogue. En voici quelques-uns pour vous.
Notre comité de validation de nos pages Web
Notre équipe est composée d’urologues et d’infirmières certifiées en uro-oncologie ayant une connaissance approfondie du cancer de la prostate, de même que les maladies liées à l’appareil génito-urinaire. Voir nos collaborateurs en cliquant ici.
Sources et références
- Le cancer de la prostate – Comprendre la maladie et ses traitements; Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 4e édition
- Société canadienne du cancer
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Dernière révision médicale et éditoriale: Juillet 2023
Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés
Facteurs de risque
- Êtes-vous à risque?
- Facteurs de risque
- Suis-je à risque?
- Principaux facteurs
- Gène et hérédité
Facteurs de risque
Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus répandue chez les hommes au Québec et au Canada. À titre d’exemple, en moyenne, chaque jour, 18 Québécois reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate, ce qui représente plus de 6 800 nouveaux cas par année. Les causes du cancer de la prostate ne sont pas encore bien comprises, mais certaines études ont identifié divers facteurs de risque et les comportements à adopter pour les réduire
Les hommes plus âgés, les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate, du sein, de l’ovaire ou du pancréas et les hommes noirs ou d’origine antillaise sont plus à risque. Si vous êtes inquiet au sujet de votre risque, ou que vous éprouvez des symptômes, parlez-en à votre médecin ou contactez un de nos professionnels de la santé au 1 855 899-2873. Ils peuvent adresser vos préoccupations et vous renseigner sur le dépistage et les tests qui sont utilisés pour diagnostiquer le cancer de la prostate.
Qu’est-ce qu’un facteur de risque
Un facteur de risque est un élément qui augmente la probabilité de développer un cancer de la prostate. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux facteurs de risque, mais il arrive parfois que le cancer de la prostate se développe chez des hommes qui ne présentent aucun facteurs de risque.
Il est possible que vous vous posiez des questions sur l’alcool, l’hypertrophie de la prostate (ou prostate volumineuse) et la fréquence des activités sexuelles et des éjaculations. Les études démontrent qu’il n’existe pas lien entre ces facteurs et le cancer de la prostate. De plus en plus d’études mettent en évidence l’effet protecteur des éjaculations sur le cancer de la prostate.
En ce qui a trait à la vasectomie, certaines études ont suggérés un lien entre la vasectomie et le risque d’avoir un diagnostic de cancer de la prostate dans le futur. Plusieurs autres études ont démontré l’inverse. Il s’agit probablement d’une association entre la vasectomie, un suivi urologique et un dépistage plus fréquent du cancer. À ce jour, il n’y pas de preuve tangible qu’il y aille une relation entre les deux.
Facteurs de risque établis
L’âge
Le cancer de la prostate est associé au vieillissement. En général, il affecte les hommes de plus de 50 ans et sa prévalence (le nombre de cas) augmente avec l’âge. Il est extrêmement rare qu’il survienne avant l’âge de 50 ans (environ 1% des cas); lorsque cela arrive, c’est habituellement en raison de facteurs génétiques.
Les antécédents familiaux
Les hommes qui ont des cas de cancer de la prostate dans leur famille y sont plus exposés que les autres et, en général, le cancer risque de se déclarer un peu plus tôt chez eux. On a établi que cette prédisposition familiale ne serait en cause que dans environ 15 à 20% des cas de cancer de la prostate.
- Si votre père ou votre frère a eu un cancer de la prostate, vous êtes deux à trois fois plus susceptibles d’en souffrir à votre tour. Lorsque deux parents ou plus ont été atteints de cette maladie (votre père, votre grans-père,
- un oncle, vos deux grands-pères, etc.), le risque est encore plus grand. Et cela est vrai qu’il s’agisse de parents de la famille maternelle ou paternelle.
- Les risques augmentent encore si les cancers de la prostate des autres hommes de votre famille ont été diagnostiqués à un plus jeune âge (<60 ans).
- Des études indiquent que vous pouvez avoir un risque plus élevé de développer un cancer de la prostate si l’on compte des cas de cancer du sein, des ovaires ou du pancréas dans votre famille.
- Par ailleurs, si on est atteint d’un cancer familial ou héréditaire, il ne faut pas partir du principe que l’issue sera la même que celui du membre de la famille atteint. Chaque cancer est différent et son évolution l’est également.
Si vous avez des parents atteints d’un cancer de la prostate, du sein, des ovaires ou du pancréas, et que vous êtes préoccupé par votre risque, parlez-en à votre médecin ou contactez un de nos professionnels de la santé. Bien que le risque d’un cancer de la prostate puisse être plus élevé, cela ne signifie pas que vous en développerez un.
L’origine ethnique
Les risques de cancer de la prostate semblent varier selon les populations.
- Le nombre de cas de cancer de la prostate diagnostiqué à chaque année varie énormément d’un pays à l’autre. Il est plus élevé par exemple en Amérique du Nord, en Europe et dans les Caraïbes.
- Le taux de cancer de la prostate est plus faible chez les hommes d’origine asiatique, alors que les hommes noirs risquent davantage d’être atteints du cancer de la prostate. Ils sont plus susceptibles de recevoir ce diagnostic à un plus jeune âge que les hommes blancs. La tumeur a tendance à être plus agressive et à être diagnostiquée à un stade plus avancé.
- Bien que les scientifiques ne sachent pas exactement pourquoi, il y a une variabilité génétique, géographique associée à des différences dans le taux de dépistage et dans le mode de vie, dont l’alimentation.
Facteurs de risque possibles
On a établi un certain lien entre les facteurs qui suivent et le cancer de la prostate, mais on ne possède pas suffisamment de preuves pour affirmer qu’ils sont des facteurs de risque. On doit faire plus de recherches pour clarifier le rôle de ces facteurs dans l‘apparition du cancer de la prostate.
Les mutations génétiques héréditaires
Des études démontrent que certaines mutations génétiques héréditaires peuvent faire augmenter le risque de cancer de la prostate. Mais il n’y a qu’un très faible nombre de cas de cancer de la prostate qui sont liés à ces mutations génétiques.
Plus de vingt gènes impliqués dans le cancer de la prostate ont été découverts dont le plus connu: BRCA. Les hommes qui héritent de mutations du gène BRCA risquent peut-être davantage d’être un jour atteints d’un cancer de la prostate, du sein ou du pancréas. Cette mutation génétique fait également augmenter le risque de cancer du sein et de cancer de l’ovaire chez la femme.
L’alimentation, vitamine D et calcium
Malheureusement, aucune étude convaincante n’a permis d’établie un lien clair entre l’alimentation et le cancer de la prostate directement. Les études cliniques sur les migrants ont suggéré qu’il y a possiblement une association entre le cancer de la prostate et l’alimentation.
Parmi les aliments soupçonné d’être relié, il y a les graisses animales et la viande rouge. En effet, certaines études ont montré une corrélation avec un taux plus élevé de cancer de la prostate. Il est suggéré d’avoir une diète limité en gras animal et viande rouge.
Il est possible que les régimes alimentaires riches en produits laitiers et en calcium fassent augmenter le risque de cancer de la prostate. Demandez à une diététiste quelle quantité de produits laitiers et de calcium il vous faut pour maintenir une alimentation saine et équilibrée.
Il y a certaines preuves qu’une déficience en vitamine D peut jouer un rôle dans le développement du cancer de la prostate. Du fait de la latitude nordique du Canada et de la faiblesse des rayons du soleil en automne et en hiver, il est recommandé aux Québécois adultes – surtout les hommes plus âgés et les hommes atteints du cancer de la prostate ou présentant un risque élevé – d’envisager de prendre un supplément de vitamine D (1000-1500 UI par jour), surtout durant les mois d’automne et d’hiver. Aussi, il est suggéré d’éviter une prise exagéré de calcium.
Effets tangibles d’une saine alimentation
Il est possible qu’une diète « anti-inflammatoire », c’est-à-dire riche en légumes (p. ex.: tomates cuites, brocoli), petits fruits, légumineuses, poissons, thé vert et d’autres aliments, réduise le risque de développer un cancer de la prostate.
Le changement des habitudes alimentaires a aussi des avantages pour la prévention des maladies cardiovasculaires, le diabète et d’autres cancers comme le cancer du côlon. Il ne faut pas oublier que l’on parvient à guérir de nombreux hommes atteints du cancer de la prostate ou que leur risque d’en mourir est minime et qu’un changement de régime alimentaire peut avoir des effets tangibles sur les autres maladies.
Il est évident que plus d’études sur ce sujet sont nécessaires. Mais en attendant, il est vivement recommandé de choisir judicieusement ses aliments.
L’embonpoint et l’obésité
Des études démontrent que les hommes qui font de l’embonpoint ou qui sont obèses risquent davantage de recevoir un diagnostic de cancer de la prostate qui est avancé ou qui s’est déjà propagé (métastases) à d’autres parties du corps.
L’inflammation et l’infection chronique
Des études ont suggéré que le risque de cancer de la prostate est plus élevé chez les hommes qui ont des antécédents d’infections transmissibles sexuellement et chez ceux qui ont des antécédents de prostatite.
- Les inflammations et les infections chroniques provoquent des lésions et des guérisons à répétition des tissus prostatiques.
- La susceptibilité génétique chronique à l’inflammation et aux lésions tissulaires peut aussi jouer un rôle.
L’hormone sexuelle et de croissance
Les androgènes – comme la testostérone – sont un type d’hormones mâles. Ils sont responsables de la croissance, du développement et de la fonction de votre appareil reproducteur, qui comprend la prostate.
- Par ailleurs, une prostate qui n’est pas exposée à des hormones mâles ne développe pas de cancer. Des études ont également établi que le blocage de la testostérone fait régresser un cancer de la prostate. Il est donc évident que les hormones mâles sont impliquées dans le cancer de la prostate.
- La testostérone est la principale hormone mâle. Quand le corps utilise, ou métabolise, la testostérone, il forme du dihydrotestostérone (DHT). Une exposition prolongée à des taux élevés de testostérone et de DHT pourrait accroître le risque de cancer de la prostate.
- L’hormonothérapie qui bloque la production de ces hormones par le corps est l’un des traitements du cancer de la prostate.
Traitement de remplacement de la testostérone – Puisqu’il y a un lien étroit entre la testostérone et le cancer de prostate, il est possible que la prise de testostérone aide à la croissance d’un cancer déjà présent. Par contre, à ce jour, il n’y pas de preuve tangible que la testostérone engendre un cancer de la prostate.
Le tabagisme
Les chercheurs sont parvenus à des conclusions contradictoires touchant les risques accrus de cancer de la prostate associés à l’usage du tabac. Il faudra poursuivre les études pour mieux comprendre les associations éventuelles entre le tabagisme et le risque de cancer de la prostate.
Les expositions professionnelles
Divers facteurs environnementaux Des données scientifiques laissent entendre qu’une exposition professionnelle aux substances chimiques ou toxiques – dans le cas des pompiers – ou aux pesticides – dans le cas des agriculteurs – pourrait accroître le risque de cancer de la prostate. Ce risque peut être encore plus élevé pour les hommes qui ont des antécédents familiaux de cancer de la prostate.
Mutation génétique: Que faire si je suis à risque?
Le cancer de la prostate de type héréditaire désigne les formes de cancer qui sont secondaires à des anomalies génétiques connues ou non et qui sont, transmis d’une génération à l’autre. Les gènes sont les instructions figurant dans toutes les cellules du corps. Elles expliquent à ce dernier comment grandir et se développer.
On estime qu’une famille présente des risques de cancer de la prostate héréditaire quand les critères suivants sont réunis:
- au moins trois membres de la famille immédiate (p. ex.: père ou frères) ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate;
- un cancer de la prostate a été diagnostiqué dans trois générations d’un côté de la famille ou de l’autre (mère ou père);
- deux membres de la famille ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate avant l’âge de 60 ans.
Découvrez notre capsule animée!
Génétique et cancer de la prostate
Avez-vous un historique de cancer dans votre famille, par exemple du sein, de l’ovaire, du pancréas ou de la prostate? Dans un tel cas, votre médecin pourrait recommander un test de dépistage génétique. Si vous êtes porteur d’une mutation génétique précise, vous pourriez bien répondre à de nouveaux traitements ciblés. Regardons-y de plus près ensemble.
Ma famille pourrait-elle être touchée par une forme de cancer de type héréditaire sans répondre à ces critères?
Oui. Dans certaines familles qui ne répondent pas aux critères énumérés ci-dessus, on constate que le cancer reste fréquent. Par exemple, dans quelques cas, on remarque des antécédents familiaux de cancer de la prostate avec d’autres types de cancer, notamment cancer du sein ou cancer de l’ovaire, parfois associés à d’autres types de cancers de type héréditaire. Les généticiens qui travaillent dans les cliniques d’oncologie peuvent évaluer quelles sont les probabilités pour votre famille d’avoir été touchée par une forme héréditaire de cancer.
Que faire si notre famille est touchée par une forme héréditaire du cancer de la prostate?
Soulignons que si votre famille semble être touchée par une forme héréditaire de cancer de la prostate, cela ne signifie pas que vous aurez vous-même ce type de cancer. C’est tout simplement que vous avez une probabilité plus élevée d’être touché par le cancer de la prostate, comparativement aux hommes en général. Comme chaque famille est différente, il faudra procéder à une évaluation génétique de vos antécédents familiaux pour déterminer quels sont vos risques personnels de cancer de la prostate.
Si l’évaluation signale que vous avez des risques accrus de cancer de la prostate, vous pourrez en discuter avec votre médecin, pour voir quelles sont les mesures de surveillance à prendre. Le médecin peut notamment:
- procéder à un toucher rectal
- procéder à un test sanguin pour déceler l’antigène spécifique de la prostate (APS)
Dans les familles touchées par le cancer de la prostate de type héréditaire, certains hommes bénéficieront de mesures de surveillance du cancer de la prostate à un âge moins avancé, dans l’espoir d’en arriver à un diagnostic et à un traitement anticipé du cancer. Vous pourrez aussi discuter avec votre médecin du rôle du régime alimentaire dans l’apparition et la prévention du cancer.
Si ma famille est touchée par le cancer de la prostate de type héréditaire, existe-t-il des tests génétiques?
À ce jour, plusieurs gènes ont été identifiés comme ayant un lien avec le cancer de la prostate. Lorsqu’il y a suspicion d’un cancer de type héréditaire ou lorsqu’il y a apparition d’un cancer métastatique (généralisé) en jeune âge, il est possible de procéder à dépistage génétique du patient ainsi que des membres de la famille. Ces tests se font généralement dans des cliniques de génétiques spécialisés.
Résumé
Dans l’ensemble, les études tendent à démontrer que les facteurs génétiques et environnementaux pourraient jouer un rôle important dans le développement du cancer de la prostate. Ils pourraient également servir à repérer les hommes dont les risques de cancer de la prostate sont plus élevés que la moyenne.
Si vous vous inquiétez de l’influence de certains de ces facteurs de risque sur votre propre état de santé, discutez-en avec votre médecin de famille. Vous pourrez aussi aborder la question des modalités de surveillance du cancer de la prostate et de la date à laquelle il faudra envisager d’entreprendre les tests.
Informations complémentaires – Êtes-vous à risque?
Comment j’ai vécu mon diagnostic
Un homme atteint de cancer de la prostate partage les défis de son parcours.
Choix de traitement: Perspective d’un patient et de son médecin
Comment arrête-t-on un choix de traitement pour un cancer localisé?
Comment j’ai vécu le cancer de mon père
Témoignage sur les moments précieux que nous avons traversés ensemble.
Symptômes, risque et dépistage
Vous avez plus de 50 ans ou des problèmes urinaires? Découvrez pourquoi le dépistage précoce des maladies de la prostate est important.
Diagnostic et traitement
Récemment diagnostiqué avec un cancer? Informez-vous pour bien comprendre votre situation.
Le rôle de l’hormonothérapie
Votre médecin vous a recommandé une hormonothérapie? Cette capsule est pour vous!
Nutrition et cancer avec Dre Isabelle Huot
Cette conférence offre des exemples concrets de recommandations alimentaires pour les patients.
L’anxiété en période de cancer
Démonstration par des exemples concrets et des métaphores, que nous pouvons apprivoiser l’anxiété et le stress.
Gestion de la fatigue et du sommeil
Trucs, conseils et démonstration que nous pouvons mieux gérer la fatigue en facilitant un sommeil réparateur.
On verra bien avec le temps si j’ai choisi la meilleure approche
par un auteur Anonyme, 59 ans Nous sommes en 1996. J’ai 59 ans. Lors de mon rendez-vous médical annuel, on m’annonce les résultats de mon taux d’ASP : 4,3. L’urologue recommandé par mon médecin me suggère alors de subir une échographie transrectale et des biopsies. Les résultats révèlent l’existence d’un cancer de la prostate et […]
Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.
On this page:
Discover our animated video!
Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
We are here for you
You have questions or concerns? Don’t hesitate. Contact us at 1-855-899-2873 to discuss with one of our nurses specialized in uro-oncology. They are there to listen, support and answer your questions, and those of your family or your loved ones. It’s simple and free, like all of our other services.
Also take the time to visit each of our pages on this website, as well as our YouTube channel, in order to get familiar with the disease, our expert lectures, our section on available resources, the support that is offered to you, our events and ways to get involved to advance the cause..
Staying Informed
Pages that might interest you
Want to know more? Just click on one of the links below.
The latest PROCURE news that might interest you
Every week we publish a blog article. Here are some for you.
The medical content and editorial team at PROCURE
Our team is composed of urologists, and nurses certified in uro-oncology with a deep knowledge of prostate cancer and other diseases related to the genitourinary system. Meet our staff by clicking here.
Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
Written by PROCURE. © All rights reserved