Quel fut le choc d’apprendre que j’avais le cancer de la prostate – Par Gaspard Fauteux
- Hommes de courage
- Quel fut le choc d’apprendre que j’avais le cancer de la prostate – Par Gaspard Fauteux
- Anatomy
- Structure
- Function
Quel fut le choc d’apprendre que j’avais le cancer de la prostate – Par Gaspard Fauteux
La semaine du 18 au 24 septembre 2011 est la semaine de sensibilisation au cancer de la prostate. J’aimerais que mon histoire puisse contribuer à vous faire comprendre l’anxiété, le stress et l’inquiétude que j’ai connue en novembre 2006 alors qu’après le test de l’APS, une biopsie et autres examens mon urologue m’annonçait que j’étais atteint ce cancer. Je veux partager avec vous mon histoire car je suis aujourd’hui un survivant!
Quel fut le choc d’apprendre en novembre 2006, que j’avais le cancer de la prostate. On croit que cette maladie n’arrive qu’aux autres, je ne me croyais pas vulnérable. J’ai lors réalisé que je faisais maintenant parti de cette statistique d’un homme sur 7 au Canada qui en est atteint. Maintenant au courant de mon problème, que devais-je faire ? Me faire opérer, subir la radiothérapie ? Compte tenu du résultat de mon APS et de mes résultats de biopsie mon urologue me suggère d’attendre et d’être sous surveillance aux 6 mois. Les anglophones ont un terme gentil pour cela, « le watch and wait ».
Je me mets à faire des recherches sur l’internet, je lis tout ce que je trouve, consulte un radio -oncologue. J’aurai bientôt un choix à faire, soit subir l’ablation, ou la radiothérapie. Les deux solutions me semblent bonnes, laquelle choisir ? Deux ans plus tard mon urologue ayant en main les derniers résultats d’APS et de biopsie m’informe qu’il est temps de procéder. Quelques semaines de plus à réfléchir. J’opte en juin 2009 pour la radiothérapie. Les quelques semaines de traitement se passent bien, peu si non aucun effet secondaire, Je continue mon travail de courtier immobilier et mes autres occupations.
Aujourd’hui, je suis un survivant du cancer de la prostate, Je consulte mon radio-oncologue aux 6 mois et j’ai un APS inférieur à 1. Le souci ne nous quitte pas. L’inquiétude d’une récidive quelconque ou de subir un autre cancer demeure en nous. Malgré tout on vit avec l’espoir, on s’accroche aux statistiques qui sont en notre faveur.
Mon parcours n’est pas unique. Si j’en parle aujourd’hui c’est que nous les hommes, nous ne sommes pas des plus bavards en ce qui à trait à nos maladies, tout particulièrement en ce qui concerne le cancer de la prostate. Si d’avantages d’hommes de plus de 40 ans pouvaient seulement réaliser que le cancer de la prostate est le cancer le plus présent chez l’homme au Canada peut-être verrions-nous d’avantages d’hommes subir ce simple test de dépistage qu’est l’APS. Ce test m’a sauvé la vie il pourrait aussi sauver celle de votre père, frère, conjoint, ami ou collègue de travail ou encore la vôtre.
En cette semaine de sensibilisation au cancer de la prostate disons ensemble « Halte au cancer de la prostate »
POST SCRIPTUM
Si j’ai choisi de publier à nouveau ce blogue que j’ai publié le 15 septembre 2011 c’est qu’il m’apparait opportun, en ce jour 3 de la campagne de sensibilisation Nœudvembre, de partager avec vous ce texte.
J’espère que lorsque vous aurez lu ce blogue que vous aurez saisi comment nous nous sentons lorsqu’on apprend que nous sommes atteints du cancer de la prostate. M’avoir passé sur le corps avec un dix roues n’aurait pas été pire. Heurter un arbre de plein fouet en descendant une pente de ski m’aurait fait moins mal. Oh, mes docs m’avaient pourtant tous averti qu’advenant que mes examens soient positifs que les chances de guérisons étaient excellentes. Peut-être que lors de la période pré-diagnostique on écoute moins, que ce n’est pas important car on ne se croit pas malade.
J’étais convaincu que ma petite prostate était en santé. Je n’avais aucun symptôme, j’étais toujours convaincu que mon toubib était dans le champ. Lorsque mon médecin m’a informé de la situation, une sorte de panique avait vite pris place. Je ne voulais pas voir la mort, j’avais encore pleins de choses à voir et à faire. Mon père est décédé à 63 ans, je me suis toujours fait dire qu’il était dont jeune pour mourir. Depuis 2006, aussi à l’âge de 63 ans j’avais décidé que je mourrai vieux. Mon urologue venait de me donner une méchante jambette.
À la recherche d’informations
L’internet vaut bien mieux qu’un Larousse médicale, bien qu’il nous faille apprivoiser l’information qu’on en retire. La quantité d’information est incalculable, beaucoup trop, ça nous rend confus. Je vous mentirais si je ne vous admettais pas que j’en ai perdu mon latin plus d’une fois. Il s’agit de cliquer que deux mots « CANCER et PROSTATE » et en en moins de deux, nous faisons rapidement le tour du monde. Nous visitons nos voisins du sud, la France, et on revient au Canada. Un ami de jeunesse et lui-même ayant eu le cancer de la prostate et vivant à Toronto me réfère au site de Prostate Canada situé à Toronto et me fait part d’un organisme à Montréal du nom de PROCURE.
Je n’avais pas tellement besoin de savoir ce qui se faisait en France ou dans d’autres pays européens ni aux États-Unis. D’apprendre que dans certains pays que c’est un homme sur 8 ou 7 ou encore sur 6 qui serait atteint de ce cancer pernicieux m’importait peu. Ce dont ce que je voulais savoir se limitait essentiellement à deux choses. La première était pour moi de connaître quels des traitements me conviendraient le mieux et d’en apprécier les conséquences. Ma deuxième préoccupation était de me convaincre que je pouvais vivre vieux.
Marche du courage
J’ai commencé ma radiothérapie à l’hôpital général de Montréal en juin 2009. Le 21 juin 2009, dimanche de la Fête des pères, je participais à ma première Marche du courage de PROCURE qui avait lieu au parc Jean-Drapeau. J’y ai rencontré plein d’hommes qui comme moi étaient atteints du cancer de la prostate. Je n’étais plus seul. Ces participants à la marche, hommes, femmes et enfants m’ont accueilli, ils m’ont encouragé, les témoignages m’ont rendu plus fort. Je me suis imaginé à une réunion d’une confrérie quelconque. Je voyais ces hommes fiers de me dire qu’ils étaient des « survivants ». J’ai quitté après cette marche en me disant que moi aussi je serai un survivant et aujourd’hui comme un bon AA et quand j’ai l’occasion de présenter mon témoignage Je débute toujours en disant « Je me nomme Gaspard et je suis un survivant. »
Si je vous raconte tout ça
Si je vous raconte tout ça c’est que Nœudvembre n’est pas que de vous parler du cancer de la prostate la maladie, c’est aussi l’occasion de vous dire qu’on peut s’en sortir et qu’on se doit de demeurer optimiste
À bien y penser j’aime mieux voir mon verre à moitié plein, Oui j’avais raison en 2006 de dire que je peux vivre vieux, et ce n’est pas le cancer de la prostate qui va m’emporter. Je me suis réconcilié avec mon cancer. Je dois beaucoup à PROCURE, et j’ai une dette certaine envers ces hommes que j’ai rencontrés lors de ma participation à ma première Marche du Courage. Je suis aussi grandement reconnaissant envers ces médecins, urologues, chercheurs et autres professionnels de la santé qui non seulement soignent mais qui cherchent aussi les causes de ce cancer en plus d’apprendre comment l’éliminer.
Être bénévole auprès de PROCURE c’est ma façon toute simple de dire merci. Si la contribution que j’apporte peut contribuer à faire grandir PROCURE. Je vivrai non seulement vieux mais aussi heureux.
On this page:
Discover our animated video!
Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
We are here for you
You have questions or concerns? Don’t hesitate. Contact us at 1-855-899-2873 to discuss with one of our nurses specialized in uro-oncology. They are there to listen, support and answer your questions, and those of your family or your loved ones. It’s simple and free, like all of our other services.
Also take the time to visit each of our pages on this website, as well as our YouTube channel, in order to get familiar with the disease, our expert lectures, our section on available resources, the support that is offered to you, our events and ways to get involved to advance the cause..
Staying Informed
Pages that might interest you
Want to know more? Just click on one of the links below.
The latest PROCURE news that might interest you
Every week we publish a blog article. Here are some for you.
The medical content and editorial team at PROCURE
Our team is composed of urologists, and nurses certified in uro-oncology with a deep knowledge of prostate cancer and other diseases related to the genitourinary system. Meet our staff by clicking here.
Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
Written by PROCURE. © All rights reserved