Gérer vos symptômes
Dans cette page:
Fatigue
Qu’est-ce que c’est?
La fatigue est le symptôme le plus commun signalé par les personnes atteintes de cancer et qui peut être aigu ou chronique. Les symptômes communs incluent:
- somnolence excessive, ou sensation d’épuisement au réveil après une bonne nuit de sommeil
- fatigue rapide pendant les activités, ou faible énergie tout le temps
- changements dans vos émotions (comme l’irritabilité ou les sautes d’humeur), ou une perte générale d’intérêt pour la vie
- difficultés de concentration, de pensée ou de mémoire
Bien que le fait de se sentir fatigué puisse sembler un inconvénient mineur par rapport à d’autres problèmes que vous rencontrez, il peut avoir un impact sérieux sur vos activités quotidiennes et votre qualité de vie.
Faits concernant la fatigue
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que:
- jusqu’à 74% des patients souffrent d’une fatigue associée à la maladie
- la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate
Quelles en sont les causes?
De nombreux facteurs peuvent contribuer à la fatigue au cours d’un traitement du cancer. Les raisons communes incluent:
Le cancer et le traitement du cancer
Le cancer peut provoquer en soi des changements dans votre corps, incluant l’augmentation de son besoin d’énergie. La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent également causer de la fatigue tandis que votre corps travaille pour réparer vos cellules non cancéreuses endommagées. Les traitements qui ont des effets secondaires comme l’anémie et la douleur, ou qui affectent vos hormones, peuvent également contribuer à la fatigue.
Mauvaise nutrition
Lorsque vous êtes atteint d’un cancer, les besoins en nutriments de votre corps et sa capacité à assimiler ces éléments nutritifs peuvent changer. Toutefois, des effets secondaires comme le faible appétit, les nausées et les vomissements peuvent rendre difficile de couvrir vos besoins en nutriments.
Manque d’exercice
Si vous êtes normalement une personne active, les effets de la fatigue peuvent être plus prononcés parce que vous n’avez pas l’énergie nécessaire pour maintenir votre niveau habituel d’activité physique.
Conseils pour gérer cette situation
Dormez suffisamment
Maintenez une routine régulière pour avoir une bonne nuit de sommeil. Détendez-vous jusqu’avant de vous coucher, et assurez-vous que votre lit, oreillers et draps sont confortables. Évitez de dormir trop pendant la journée car cela peut accentuer votre sensation de fatigue.
Économisez votre énergie
Notez les moments où votre énergie est élevée, et planifiez vos activités et rendez-vous à ces moments de la journée. Vous devrez être actif pendant des périodes plus courtes, et n’oubliez pas de planifier également les pauses.
Demandez de l’aide
Vos proches et vos amis sont là pour vous soutenir, alors n’hésitez pas de prendre au mot leurs offres de soutien. Ils peuvent par exemple vous aider dans la cuisine, les corvées, le déplacement ou aider à prendre soin des animaux de compagnie.
Pratiquez de l’exercice
L’exercice régulier (l’aérobique et la musculation) et même une activité aussi simple que la marche, peuvent aider à améliorer votre niveau d’énergie et réduire la fatigue. Demandez toujours l’avis de votre équipe soignante avant de commencer ou de changer votre programme d’exercice.
Mangez bien
Optez pour une alimentation bien équilibrée et buvez beaucoup de liquides, surtout lorsque votre énergie et votre appétit sont bons. Entre les repas, prenez des collations toutes les 2 ou 3 heures.
Gérez votre humeur
La dépression et l’anxiété peuvent accentuer vos sensations de fatigue. Voir des conseils pour veiller sur votre bien-être émotionnel.
Travailler avec votre équipe soignante
Si votre fatigue a une cause spécifique, votre équipe soignante peut prendre des mesures pour la traiter, comme la prescription de suppléments nutritionnels, de médicaments ou de transfusions sanguines, alors tenez-les toujours au courant de ce que vous ressentez.
Dysfonction érectile
Qu’est-ce que c’est?
La dysfonction érectile (DE), aussi appelée impuissance, est l’incapacité d’obtenir et de garder une érection suffisamment ferme pour avoir des relations sexuelles. Toutefois, ça ne vous empêche pas d’éprouver du plaisir, avoir un orgasme et être fertile.
La DE est un effet secondaire commun des traitements du cancer de la prostate, y compris la chirurgie (prostatectomie radicale), les radiothérapies et les thérapies hormonales. Selon le type de votre traitement et votre âge, il peut s’agir d’une DE permanente ou temporaire.
Conseils pour gérer cette situation
Si vous avez une DE à la suite du traitement du cancer de la prostate, il peut s’agir d’une autre source de frustration dans votre vie. Mais il existe certaines façons de vous aider à maîtriser cette situation.
N’abandonnez pas
Ne présumez pas que vous avez un problème permanent et qu’il n’y a rien à faire. Selon votre traitement, vous pouvez récupérer votre fonction érectile, mais cela peut prendre beaucoup de temps. En attendant, essayez de contrôler votre anxiété autour des expériences et activités sexuelles qui peut aggraver la DE.
Impliquez votre partenaire
Une communication honnête et ouverte peut aider à s’assurer que votre partenaire sait que ce n’est pas un signe d’intérêt diminué vis-à-vis d’eux, et peut vous aider à explorer d’autres façons de se satisfaire mutuellement. Le traitement est souvent plus efficace lorsqu’un homme implique son partenaire.
Gérez votre humeur
Le stress, l’anxiété et la dépression peuvent sérieusement affecter l’intimité et la fonction érectile. Exprimez librement toutes les questions entourant votre traitement et rétablissement auprès de votre équipe soignante.
Travailler avec votre équipe soignante
En fonction de la cause de votre DE, votre équipe soignante possède différentes options pour vous aider à réaliser les érections, y compris:
- des médicaments (incluant les comprimés, les injections)
- une pompe à érection
- une prothèse pénienne
Douleur
Qu’est-ce que c’est?
Les personnes atteintes d’un cancer avancé peuvent ressentir de la douleur. Elle peut vous affecter physiquement et émotionnellement, affectant la guérison et contribuer à la fatigue, la perte d’appétit et la difficulté de dormir. En fonction de votre cancer et des types de traitements que vous recevez, vous pouvez ressentir une douleur aiguë (à court terme), chronique (à long terme) ou paroxystique (douleur qui se produit malgré la prise d’une dose régulière de médicament antidouleur).
Conseils pour gérer cette situation
La chose la plus importante à savoir sur la douleur cancéreuse est que vous pouvez prendre des mesures pour la soulager. Votre équipe soignante peut vous aider à gérer la douleur de différentes façons, et il existe des mesures que vous pouvez prendre pour les aider:
Exprimez-vous
On ne vous demande pas d’accepter la douleur, et personne ne pensera que vous êtes faible parce que vous admettez que vous ressentez de la douleur. Plus votre équipe soignante en sait plus au sujet de votre douleur, mieux elle sera disposée pour vous aider à la maîtriser.
Surveillez votre douleur
Notez quand la douleur se produit, ce qui l’a déclenchée, son emplacement, son intensité (essayez une échelle simple de 1 à 10) et les mesures que vous avez prises pour la soulager. Ce genre d’information est très utile pour aider votre équipe soignante à contrôler votre douleur.
Respectez ces mesures
Cela peut prendre des heures ou des journées à maîtriser votre douleur. En attendant, de nombreux médicaments forts contre la douleur peuvent avoir des effets secondaires comme la confusion, la léthargie et la somnolence. Ne laissez pas ces effets secondaires vous empêcher de maintenir votre régime de traitement de la douleur! Après les premières doses, ces effets secondaires finiront par disparaître et vous retournerez à votre état initial.
Travailler avec votre équipe soignante
Vous pouvez collaborer avec votre équipe soignante pour élaborer un plan de gestion de la douleur. Ce plan peut inclure:
- Des médicaments en vente libre • Des médicaments sur ordonnance
- Des traitements qui éliminent la source de la douleur, par exemple, la radiothérapie
Bouffées de chaleur
De quoi s’agit-il?
Environ 50 à 80% des hommes suivant des thérapies hormonales pour le cancer de la prostate sentiront une sorte de bouffées de chaleur. Il s’agit d’une sensation soudaine de chaleur dans le visage et la poitrine qui se propage ensuite vers le reste du corps en vagues, avec une durée de 2 à 30 minutes. Vous pouvez également transpirer, rougir, sentir votre cœur qui débat ou vous sentir anxieux. La cause exacte des bouffées de chaleur est inconnue, mais elle peut être liée à la façon dont les hormones interagissent avec l’hypothalamus, partie de votre cerveau qui contrôle la température corporelle.
Conseils pour les gérer
Les bouffées de chaleur disparaissent généralement lorsque votre corps s’habitue au traitement ou lorsque le traitement est arrêté, mais il y a un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre sur une base quotidienne pour mieux les gérer.
- Habillez-vous en couches pour que vous puissiez les enlever si vous avez chaud, et portez des vêtements plus amples fabriqués de tissus plus légers (par exemple, les vêtements en coton).
- Restez dans les zones climatisées ou bien aérées (par exemple, avec un ventilateur ou une fenêtre ouverte).
- Évitez les boissons chaudes, la caféine, les aliments épicés, le tabac et l’alcool.
- Pratiquez des respirations lentes et profondes lorsque vous sentez le début d’une bouffée de chaleur, ou essayez des activités de détente comme le yoga ou la méditation.
Incontinence
Qu’est-ce que c’est?
Beaucoup d’hommes qui ont subi des radiothérapies, la RTUP (résection transurétrale de la prostate) ou la prostatectomie radicale sentiront l’incontinence, la perte involontaire d’urine. La bonne nouvelle est que c’est généralement temporaire, et que 6 mois après la chirurgie, la plupart des hommes perdront seulement quelques gouttes d’urine en soulevant des objets, en éternuant ou en toussant (également appelée incontinence d’effort). Certains hommes peuvent également souffrir d’incontinence urinaire impérieuse (également appelée vessie hyperactive), qui est une envie forte et soudaine d’uriner.
Conseils pour gérer cette situation
L’incontinence peut vous causer une gêne et de l’embarras, ce qui diminue votre jouissance de la vie. Si vous êtes plus âgé, cela peut également augmenter votre risque de tomber en vous précipitant aux toilettes. Mais le changement de certaines de vos habitudes peut minimiser l’impact de cette situation sur vous tandis que vous guérissez.
- Buvez moins, surtout avant de vous coucher. Essayez d’éviter l’alcool, la caféine, les boissons gazeuses et sucrées, et les aliments épicés et acides.
- Planifiez des passages réguliers aux toilettes toutes les quelques heures et entraînez votre vessie en augmentant progressivement l’intervalle temporel.
- Travaillez vos muscles du plancher pelvien (qui aident à retenir l’urine) avec des exercices de Kegel. Votre médecin peut vous donner des conseils pour commencer.
Travailler avec votre équipe soignante
En plus des changements du mode de vie, votre équipe soignante peut vous aider davantage à maîtriser l’incontinence de plusieurs façons:
- des médicaments qui réduisent l’irritabilité de la vessie, diminuent les spasmes de la vessie ou améliorent la vidange de la vessie
- des interventions chirurgicales pour éliminer les blocages de l’urètre
- des implants pour aider à restreindre le flux d’urine
En prenant soin de votre bien-être mental, émotionnel, et physique, vous serez mieux équipés pour faire face aux changements qui découlent d’un cancer avancé et de son traitement. Le rôle que vous jouez en prenant soin de vous-même est tout aussi important que n’importe quel médicament ou traitement.
Nous sommes là pour vous
Les spécialistes de notre réseau de soutien et de sensibilisation au cancer de la prostate sont spécialement formés, prennent le temps de répondre à vos questions par téléphone et de chercher les renseignements dont vous avez besoin.
Prenez également le temps nécessaire pour consulter chacune de nos pages sur ce site Web, de même que notre chaine YouTube, question de vous familiariser avec la maladie, nos conférences animées par des experts, les ressources disponibles, le soutien qui vous est offert, nos événements et les façons de vous impliquer pour faire avancer la cause.
Dernière révision médicale et éditoriale: septembre 2023
Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés
Gérer vos symptômes
Gérer vos symptômes
Gérer vos symptômes
Dans cette section sur la gestion de vos symptômes, nous explorons les différentes manifestations et complications possibles liées au cancer de la prostate et à ses traitements. Nous vous fournissons des conseils et des informations pour vous aider à mieux comprendre et à faire face à ces symptômes, ainsi que des stratégies pour les atténuer et améliorer votre qualité de vie.
Qu’est-ce que c’est?
La fatigue est le symptôme le plus commun signalé par les personnes atteintes de cancer et qui peut être aigu ou chronique. Les symptômes communs incluent:
- somnolence excessive, ou sensation d’épuisement au réveil après une bonne nuit de sommeil
- fatigue rapide pendant les activités, ou faible énergie tout le temps
- changements dans vos émotions (comme l’irritabilité ou les sautes d’humeur), ou une perte générale d’intérêt pour la vie
- difficultés de concentration, de pensée ou de mémoire
Bien que le fait de se sentir fatigué puisse sembler un inconvénient mineur par rapport à d’autres problèmes que vous rencontrez, il peut avoir un impact sérieux sur vos activités quotidiennes et votre qualité de vie.
Faits concernant la fatigue
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que:
- jusqu’à 74% des patients souffrent d’une fatigue associée à la maladie
- la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate
Quelles en sont les causes?
De nombreux facteurs peuvent contribuer à la fatigue au cours d’un traitement du cancer. Les raisons communes incluent:
Le cancer et le traitement du cancer
Le cancer peut provoquer en soi des changements dans votre corps, incluant l’augmentation de son besoin d’énergie. La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent également causer de la fatigue tandis que votre corps travaille pour réparer vos cellules non cancéreuses endommagées. Les traitements qui ont des effets secondaires comme l’anémie et la douleur, ou qui affectent vos hormones, peuvent également contribuer à la fatigue.
Une mauvaise nutrition
Lorsque vous êtes atteint d’un cancer, les besoins en nutriments de votre corps et sa capacité à assimiler ces éléments nutritifs peuvent changer. Toutefois, des effets secondaires comme le faible appétit, les nausées et les vomissements peuvent rendre difficile de couvrir vos besoins en nutriments.
Un manque d’exercice
Si vous êtes normalement une personne active, les effets de la fatigue peuvent être plus prononcés parce que vous n’avez pas l’énergie nécessaire pour maintenir votre niveau habituel d’activité physique.
Conseils pour gérer cette situation
Dormez suffisamment
Maintenez une routine régulière pour avoir une bonne nuit de sommeil. Détendez-vous jusqu’avant de vous coucher, et assurez-vous que votre lit, oreillers et draps sont confortables. Évitez de dormir trop pendant la journée car cela peut accentuer votre sensation de fatigue.
Économisez votre énergie
Notez les moments où votre énergie est élevée, et planifiez vos activités et rendez-vous à ces moments de la journée. Vous devrez être actif pendant des périodes plus courtes, et n’oubliez pas de planifier également les pauses.
Demandez de l’aide
Vos proches et vos amis sont là pour vous soutenir, alors n’hésitez pas de prendre au mot leurs offres de soutien. Ils peuvent par exemple vous aider dans la cuisine, les corvées, le déplacement ou aider à prendre soin des animaux de compagnie.
Pratiquez de l’exercice
L’exercice régulier (l’aérobique et la musculation) et même une activité aussi simple que la marche, peuvent aider à améliorer votre niveau d’énergie et réduire la fatigue. Demandez toujours l’avis de votre équipe soignante avant de commencer ou de changer votre programme d’exercice.
Mangez bien
Optez pour une alimentation bien équilibrée et buvez beaucoup de liquides, surtout lorsque votre énergie et votre appétit sont bons. Entre les repas, prenez des collations toutes les 2 ou 3 heures.
Gérez votre humeur
La dépression et l’anxiété peuvent accentuer vos sensations de fatigue. Voir des conseils pour veiller sur votre bien-être émotionnel.
Travailler avec votre équipe soignante
Si votre fatigue a une cause spécifique, votre équipe soignante peut prendre des mesures pour la traiter, comme la prescription de suppléments nutritionnels, de médicaments ou de transfusions sanguines, alors tenez-les toujours au courant de ce que vous ressentez.
Qu’est-ce que c’est?
La dysfonction érectile (DE) est l’incapacité d’obtenir et de garder une érection suffisamment ferme pour avoir des relations sexuelles avec pénétration. Toutefois, ça ne vous empêche pas d’éprouver du plaisir et d’avoir un orgasme.
La DE est un effet secondaire commun des traitements du cancer de la prostate, y compris la chirurgie (prostatectomie radicale), la radiothérapie et l:hormonothérapie. Selon le type de votre traitement et votre âge, il peut s’agir d’une DE permanente ou temporaire.
Conseils pour gérer cette situation
Si vous avez une DE à la suite du traitement du cancer de la prostate, il peut s’agir d’une autre source de frustration dans votre vie. Mais il existe certaines façons de vous aider à maîtriser cette situation.
N’abandonnez pas
Ne présumez pas que vous avez un problème permanent et qu’il n’y a rien à faire. Selon votre traitement, vous pouvez récupérer votre fonction érectile, mais cela peut prendre beaucoup de temps. En attendant, essayez de contrôler votre anxiété autour des expériences et activités sexuelles qui peut aggraver la DE.
Impliquez votre partenaire
Une communication honnête et ouverte peut aider à s’assurer que votre partenaire sait que ce n’est pas un signe d’intérêt diminué vis-à-vis d’eux, et peut vous aider à explorer d’autres façons de se satisfaire mutuellement. Le traitement est souvent plus efficace lorsqu’un homme implique son partenaire.
Gérez votre humeur
Le stress, l’anxiété et la dépression peuvent sérieusement affecter l’intimité et la fonction érectile. Exprimez librement toutes les questions entourant votre traitement et rétablissement auprès de votre équipe soignante.
Travailler avec votre équipe soignante
En fonction de la cause de votre DE, votre équipe soignante possède différentes options pour vous aider à réaliser les érections, y compris:
- des médicaments (incluant les comprimés, les injections)
- une pompe à érection
- une prothèse pénienne
Qu’est-ce que c’est?
Les personnes atteintes d’un cancer avancé peuvent ressentir de la douleur. Elle peut vous affecter physiquement et émotionnellement, affectant la guérison et contribuer à la fatigue, la perte d’appétit et la difficulté de dormir. En fonction de votre cancer et des types de traitements que vous recevez, vous pouvez ressentir une douleur aiguë (à court terme), chronique (à long terme) ou paroxystique (douleur qui se produit malgré la prise d’une dose régulière de médicament antidouleur).
Conseils pour gérer cette situation
La chose la plus importante à savoir sur la douleur cancéreuse est que vous pouvez prendre des mesures pour la soulager. Votre équipe soignante peut vous aider à gérer la douleur de différentes façons, et il existe des mesures que vous pouvez prendre pour les aider:
Exprimez-vous
On ne vous demande pas d’accepter la douleur, et personne ne pensera que vous êtes faible parce que vous admettez que vous ressentez de la douleur. Plus votre équipe soignante en sait plus au sujet de votre douleur, mieux elle sera disposée pour vous aider à la maîtriser.
Surveillez votre douleur
Notez quand la douleur se produit, ce qui l’a déclenchée, son emplacement, son intensité (essayez une échelle simple de 1 à 10) et les mesures que vous avez prises pour la soulager. Ce genre d’information est très utile pour aider votre équipe soignante à contrôler votre douleur.
Respectez ces mesures
Cela peut prendre des heures ou des journées à maîtriser votre douleur. En attendant, de nombreux médicaments forts contre la douleur peuvent avoir des effets secondaires comme la confusion, la léthargie et la somnolence. Ne laissez pas ces effets secondaires vous empêcher de maintenir votre régime de traitement de la douleur! Après les premières doses, ces effets secondaires finiront par disparaître et vous retournerez à votre état initial.
Travailler avec votre équipe soignante
Vous pouvez collaborer avec votre équipe soignante pour élaborer un plan de gestion de la douleur. Ce plan peut inclure:
- Des médicaments en vente libre
- Des médicaments sur ordonnance
- Des traitements qui éliminent la source de la douleur, comme par exemple, des traitements de radiothérapie
De quoi s’agit-il?
Environ 50 à 80% des hommes suivant des thérapies hormonales pour le cancer de la prostate sentiront une sorte de bouffées de chaleur. Il s’agit d’une sensation soudaine de chaleur dans le visage et la poitrine qui se propage ensuite vers le reste du corps en vagues, avec une durée de 2 à 30 minutes. Vous pouvez également transpirer, rougir, sentir votre cœur qui débat ou vous sentir anxieux. La cause exacte des bouffées de chaleur est inconnue, mais elle peut être liée à la façon dont les hormones interagissent avec l’hypothalamus, partie de votre cerveau qui contrôle la température corporelle.
Conseils pour les gérer
Les bouffées de chaleur disparaissent généralement lorsque votre corps s’habitue au traitement ou lorsque le traitement est arrêté, mais il y a un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre sur une base quotidienne pour mieux les gérer.
- Habillez-vous en couches pour que vous puissiez les enlever si vous avez chaud, et portez des vêtements plus amples fabriqués de tissus plus légers (par exemple, les vêtements en coton).
- Restez dans les zones climatisées ou bien aérées (par exemple, avec un ventilateur ou une fenêtre ouverte).
- Évitez les boissons chaudes, la caféine, les aliments épicés, le tabac et l’alcool.
- Pratiquez des respirations lentes et profondes lorsque vous sentez le début d’une bouffée de chaleur, ou essayez des activités de détente comme le yoga ou la méditation.
Qu’est-ce que c’est?
Beaucoup d’hommes qui ont subi des radiothérapies, la RTUP (résection transurétrale de la prostate) ou la prostatectomie radicale sentiront l’incontinence, la perte involontaire d’urine. La bonne nouvelle est que c’est généralement temporaire, et que 6 mois après la chirurgie, la plupart des hommes perdront seulement quelques gouttes d’urine en soulevant des objets, en éternuant ou en toussant (également appelée incontinence d’effort). Certains hommes peuvent également souffrir d’incontinence urinaire impérieuse (également appelée vessie hyperactive), qui est une envie forte et soudaine d’uriner.
Conseils pour gérer cette situation
L’incontinence peut vous causer une gêne et de l’embarras, ce qui diminue votre jouissance de la vie. Si vous êtes plus âgé, cela peut également augmenter votre risque de tomber en vous précipitant aux toilettes. Mais le changement de certaines de vos habitudes peut minimiser l’impact de cette situation sur vous tandis que vous guérissez.
- Buvez moins, surtout avant de vous coucher. Essayez d’éviter l’alcool, la caféine, les boissons gazeuses et sucrées, et les aliments épicés et acides.
- Planifiez des passages réguliers aux toilettes toutes les quelques heures et entraînez votre vessie en augmentant progressivement l’intervalle temporel.
- Travaillez vos muscles du plancher pelvien (qui aident à retenir l’urine) avec des exercices de Kegel. Votre médecin peut vous donner des conseils pour commencer.
Travailler avec votre équipe soignante
En plus des changements du mode de vie, votre équipe soignante peut vous aider davantage à maîtriser l’incontinence de plusieurs façons:
- des médicaments qui réduisent l’irritabilité de la vessie, diminuent les spasmes de la vessie ou améliorent la vidange de la vessie
- des interventions chirurgicales pour éliminer les blocages de l’urètre
- des implants pour aider à restreindre le flux d’urine
En prenant soin de votre bien-être mental, émotionnel, et physique, vous serez mieux équipés pour faire face aux changements qui découlent d’un cancer avancé et de son traitement. Le rôle que vous jouez en prenant soin de vous-même est tout aussi important que n’importe quel médicament ou traitement.
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Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.
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Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
We are here for you
You have questions or concerns? Don’t hesitate. Contact us at 1-855-899-2873 to discuss with one of our nurses specialized in uro-oncology. They are there to listen, support and answer your questions, and those of your family or your loved ones. It’s simple and free, like all of our other services.
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Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
Written by PROCURE. © All rights reserved