Parler à un pair
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Je veux parler à un pair
Parlez à quelqu’un « qui est passé par là »
L’annonce d’un diagnostic de cancer de la prostate a de quoi bouleverser votre existence et celle de vos proches. Nous savons que dans ces moments difficiles, il est réconfortant de pouvoir parler à quelqu’un qui a déjà vécu une expérience semblable.
Par notre service de jumelage téléphonique, que vous soyez atteint ou que vous soyez un accompagnateur, vous pouvez être mis en communication avec une personne qui a traversé la même épreuve.
En toute confidentialité, vous pourrez partager votre expérience, exprimer vos émotions et discuter des répercussions de la maladie sur votre vie, ainsi que recevoir des conseils et de l’encouragement du bénévole qui est aussi passé par là.
Gratuitement et en toute confidentialité, partout au Québec : 1 855 899-2873
En quoi ce service peut-il m’aider?
De nombreux utilisateurs de ce service disent que cela leur a permis de mieux comprendre ce qui les attendait tout au long de leur expérience de cancer ou de celle d’un proche. Par le fait même, cela les a aidés à être plus optimistes et moins anxieux, et à faire face aux difficultés.
À quoi dois-je m’attendre?
Il s’agit d’un service confidentiel de soutien psychosocial par téléphone, adapté à vos besoins et préférences. Le jumelage avec un bénévole se fait à partir d’un certain nombre de critères, par exemple le type de cancer, le sexe, la langue et le mode de vie.
Comment puis-je m’inscrire?
Ce service est facilement accessible de partout au Québec. Appelez le 1 855 899-2873 ou envoyez-nous un courriel à info@procure.ca. Un membre de notre personnel vous inscrira au service.
Qui peut utiliser ce service?
Notre Service de soutien psychosocial par téléphone est offert aux personnes atteintes de cancer ainsi qu’aux proches aidants de 18 ans et plus. Il pourrait arriver que vos besoins dépassent ce que nos bénévoles sont en mesure d’offrir. Si c’est le cas, nous vous proposerons d’autres services susceptibles de vous aider. Vous n’avez pas à affronter le cancer seul.
Référence de la part d’un professionnel de la santé
Si votre patient ou son aidant souhaite parler à quelqu’un qui a vécu une expérience de cancer similaire à la sienne, veuillez nous contacter au 1 855 899-2873 ou à info@procure.ca.
Je veux aider un pair
Vous avez été touché par le cancer et souhaitez accompagner une personne qui traverse présentement cette épreuve ? Devenez bénévole en communiquant avec Mme Marie-Christine Beauchemin au 1 855 899-2873 ou à info@procure.ca. Consultez le profil du bénévole au jumelage téléphonique pour savoir si vous êtes un bon candidat et passez le test pour savoir si vous possédez-vous la fibre d’un écoutant, d’une écoutante. Source : Association des centres d’écoute téléphonique du Québec.
Profil du bénévole au jumelage téléphonique
Pré-requis:
- Avoir reçu un diagnostic de cancer de la prostate;
- Avoir terminé les traitements depuis au moins un an;
- Avoir des aptitudes pour l’écoute;
- Avoir le désir d’aider, de soutenir, de transmettre de l’espoir en toute confidentialité dans le respect des différences propres à chacun, chacune;
- Avoir une facilité à communiquer par le téléphone.
Attentes de PROCURE:
- Disponibilité pour une entrevue avec la coordonnatrice du jumelage téléphonique;
- Disponibilité pour la formation et l’accompagnement personnalisé;
- Respect des consignes et de l’éthique de l’organisme;
- Confidentialité des échanges liés au jumelage téléphonique.
Possédez-vous la fibre d’un écoutant(e)? Vrai ou faux
Le respect des choix de vie d’une personne est une attitude favorable à l’écoute même si j’ai la certitude qu’elle se trompe.
Vrai ou faux
VRAI. Le défi de l’écoute demeure dans le respect de la personne, peu importe ses choix de vie. L’écoute active consiste à se centrer sur la personne en laissant de côté nos propres préjugés ou valeurs, en faisant page blanche. Lorsque nous sommes confrontés à des idées ou des valeurs différentes des nôtres et qu’il nous est impossible de les mettre momentanément de côté, référer la personne à quelqu’un qui sera plus en mesure de répondre à ses besoins s’avère une sage initiative.
Lorsque j’écoute une personne, il vaut mieux réduire au maximum les périodes de silence.
Vrai ou faux
FAUX. Les périodes de silence font partie de la communication et sont des moments privilégiés. Un silence parle beaucoup et n’arrive pas par hasard. La personne est peut-être en train de s’apprêter à dévoiler quelque chose d’important. Nous pouvons laisser sentir notre présence « je suis là! », « est-ce que ça va? », mais sans insister. Les silences sont souvent perçus ou vécus comme embarrassants. Comme aidant, être à l’aise avec les périodes de silence peut être un autre défi à relever.
Plus je sympathise avec une personne lorsque je l’écoute, plus je suis en mesure de saisir son monde émotif.
Vrai ou faux
FAUX. Contrairement à l’empathie, la sympathie est une attitude intérieure par laquelle on ressent les mêmes sentiments qu’une autre personne à propos d’une même situation, et ce, sans détachement. L’empathie consiste à saisir le monde de l’autre et ses sentiments, accepter l’intensité de l’émotion vécue et se mettre momentanément dans la peau de l’autre, sans toutefois être envahi par ceux-ci.
Mieux je connais une personne, plus je suis en mesure de l’écouter véritablement.
Vrai ou faux
FAUX. Connaître très bien la personne ne s’avère pas être un critère pour bien l’écouter. Il suffit d’être attentif à ce qu’elle nous apporte dans le moment présent. Parfois, il peut être même plus difficile d’écouter véritablement une personne que nous connaissons bien puisqu’il y a des risques de tomber dans la subjectivité et l’émotivité.
Terminer la phrase d’une personne est une bonne façon de lui faire sentir que je la comprends.
Vrai ou faux
FAUX. Cela ne respecte pas son rythme et peut briser la confiance de la personne à se dévoiler. Peut-être est-elle en train de nous révéler quelque chose d’important et en l’interrompant, elle peut se sentir bousculée.
Plaindre une personne est une bonne façon de lui faire sentir que je la comprends.
Vrai ou faux
FAUX. Plaindre une personne renforce son rôle de victime et peut nuire à sa situation. Nous pouvons la supporter, l’encourager, sans la plaindre. La pitié démontre à la personne que nous ne croyons pas en ses capacités, que nous voyons sa situation sans espoir.
Les femmes ont naturellement une meilleure capacité d’écoute que les hommes.
Vrai ou faux
FAUX. La tendance à croire cela est fausse, car l’écoute active n’a pas de sexe, elle n’est certes pas innée! Écouter une personne qui a besoin d’aide est un art qui s’apprend. Bien que nous puissions avoir des habiletés d’écoute, nous devons les développer et ce, peu importe le sexe.
Lorsque j’écoute une personne, je dois tenir compte de mes limites.
Vrai ou faux
VRAI. Il est important d’écouter et d’établir ses limites, car sinon, l’épuisement nous guette et nous ne sommes pas en total respect avec soi et avec l’autre. Le respect des autres commence par le respect de soi. Par exemple, si une amie vous téléphone parce qu’elle a besoin d’être écoutée et que vous avez un rendez-vous dans une demi-heure, vous lui expliquez que vous disposez de 15 minutes pour l’écouter, au-delà de ce temps, vous ne l’écouterez pas pleinement puisque vous serez préoccupé par vos engagements.
Lorsque j’écoute une personne, il est éclairant, si elle me le demande, de lui dire comment j’ai résolu une difficulté semblable.
Vrai ou faux
FAUX. Naturellement et de bonne foi, nous sommes souvent portés à donner des conseils en pensant aider, mais ce qui est bon pour nous n’est pas nécessairement bon pour l’autre. Chaque personne a son propre potentiel et notre rôle est de favoriser chez la personne la prise de conscience de ses propres outils, d’aller puiser dans son propre bagage et dans ses expériences antérieures.
Certaines personnes sont incapables de faire des choix dans leur vie, il est préférable de les conseiller avec discernement pour éviter qu’elles ne s’enfoncent davantage dans leurs problèmes.
Vrai ou faux
FAUX. Chaque personne a ses forces et son potentiel. Le rôle de la personne qui écoute est de l’aider à trouver des solutions qui lui sont propres en lui reflétant ses émotions, en reformulant ce qu’elle exprime tout en respectant son rythme. Par contre, en situation de crise suicidaire, nous devons être plus directifs et voir à ce que la personne ait toutes les ressources nécessaires.
Dernière révision médicale et éditoriale: septembre 2023
Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés
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Parler à un pair
Parler à un pair peut être une source de réconfort et de soutien lorsque vous faites face au cancer de la prostate.
Parlez à quelqu’un « qui est passé par là »
L’annonce d’un diagnostic de cancer de la prostate a de quoi bouleverser votre existence et celle de vos proches. Nous savons que dans ces moments difficiles, il est réconfortant de pouvoir parler à quelqu’un qui a déjà vécu une expérience semblable.
Par notre service de jumelage téléphonique, que vous soyez atteint ou que vous soyez un accompagnateur, vous pouvez être mis en communication avec une personne qui a traversé la même épreuve.
En toute confidentialité, vous pourrez partager votre expérience, exprimer vos émotions et discuter des répercussions de la maladie sur votre vie, ainsi que recevoir des conseils et de l’encouragement du bénévole qui est aussi passé par là.
Gratuitement et en toute confidentialité, partout au Québec: 1 855 899-2873
En quoi ce service peut-il m’aider?
De nombreux utilisateurs de ce service disent que cela leur a permis de mieux comprendre ce qui les attendait tout au long de leur expérience de cancer ou de celle d’un proche. Par le fait même, cela les a aidés à être plus optimistes et moins anxieux, et à faire face aux difficultés.
À quoi dois-je m’attendre?
Il s’agit d’un service confidentiel de soutien par téléphone, adapté à vos besoins et préférences. Le jumelage avec un bénévole se fait à partir d’un certain nombre de critères, par exemple le type de cancer, le sexe, la langue et le mode de vie.
Comment puis-je m’inscrire?
Ce service est facilement accessible de partout au Québec. Appelez le 1 855 899-2873, envoyez-nous un courriel à info@procure.ca ou faites-en la demande auprès d’une de nos infirmières lors d’une interventions téléphonique. Un membre de notre personnel vous contactera
Qui peut utiliser ce service?
Notre service de jumelage par téléphone est offert aux personnes atteintes de cancer ainsi qu’aux proches aidants de 18 ans et plus. Il pourrait arriver que vos besoins dépassent ce que nos bénévoles sont en mesure d’offrir. Si c’est le cas, nous vous proposerons d’autres services susceptibles de vous aider. Vous n’avez pas à affronter le cancer seul.
Vous avez été touché par le cancer et souhaitez accompagner une personne qui traverse présentement cette épreuve ? Devenez bénévole en communiquant avec PROCURE à info@procure.ca. Consultez le profil du bénévole au jumelage téléphonique pour savoir si vous êtes un bon candidat et passez le test pour savoir si vous possédez-vous la fibre d’un écoutant, d’une écoutante. Source: Association des centres d’écoute téléphonique du Québec.
Profil du bénévole au jumelage téléphonique
Pré-requis:
- Avoir reçu un diagnostic de cancer de la prostate;
- Avoir terminé les traitements depuis au moins un an;
- Avoir des aptitudes pour l’écoute;
- Avoir le désir d’aider, de soutenir, de transmettre de l’espoir en toute confidentialité dans le respect des différences propres à chacun, chacune;
- Avoir une facilité à communiquer par le téléphone.
Attentes de PROCURE:
- Disponibilité pour une entrevue avec la coordonnatrice du jumelage téléphonique;
- Disponibilité pour la formation et l’accompagnement personnalisé;
- Respect des consignes et de l’éthique de l’organisme;
- Confidentialité des échanges liés au jumelage téléphonique.
Le respect des choix de vie d’une personne est une attitude favorable à l’écoute, même si j’ai la certitude qu’elle se trompe.
VRAI. Le défi de l’écoute demeure dans le respect de la personne peu importe ses choix de vie. L’écoute active consiste à se centrer sur la personne en laissant de côté nos propres préjugés ou valeurs, en faisant page blanche. Lorsque nous sommes confrontés à des idées ou des valeurs différentes des nôtres et qu’il nous est impossible de les mettre momentanément de côté, référer la personne à quelqu’un qui sera plus en mesure de répondre à ses besoins s’avère une sage initiative
Lorsque j’écoute une personne, il vaut mieux réduire au maximum les périodes de silence.
FAUX. Les périodes de silence font partie de la communication et sont des moments privilégiés. Un silence parle beaucoup et n’arrive pas par hasard. La personne est peut-être en train de s’apprêter à dévoiler quelque chose d’important. Nous pouvons laisser sentir notre présence « je suis là! », « est-ce que ça va? », mais sans insister. Les silences sont souvent perçus ou vécus comme embarrassants. Comme aidant, être à l’aise avec les périodes de silence peut être un autre défi à relever.
Plus je sympathise avec une personne lorsque je l’écoute, plus je suis en mesure de saisir son monde émotif.
FAUX. Contrairement à l’empathie, la sympathie est une attitude intérieure par laquelle on ressent les mêmes sentiments qu’une autre personne à propos d’une même situation et ce, sans détachement. L’empathie consiste à saisir le monde de l’autre et ses sentiments, accepter l’intensité de l’émotion vécue et se mettre momentanément dans la peau de l’autre, sans toutefois être envahi par ceux-ci.
Mieux je connais une personne, plus je suis en mesure de l’écouter véritablement.
FAUX. Connaître très bien la personne ne s’avère pas être un critère pour bien l’écouter. Il suffit d’être attentif à ce qu’elle nous apporte dans le moment présent. Parfois, il peut être même plus difficile d’écouter véritablement une personne que nous connaissons bien puisqu’il y a des risques de tomber dans la subjectivité et l’émotivité.
Terminer la phrase d’une personne est une bonne façon de lui faire sentir que je la comprends.
FAUX. Plaindre une personne renforce son rôle de victime et peut nuire à sa situation. Nous pouvons la supporter, l’encourager, sans la plaindre. La pitié démontre à la personne que nous ne croyons pas en ses capacités, que nous voyons sa situation sans espoir.
Les femmes ont naturellement une meilleure capacité d’écoute que les hommes.
FAUX. La tendance à croire cela est fausse car l’écoute active n’a pas de sexe, elle n’est certes pas innée! Écouter une personne qui a besoin d’aide est un art qui s’apprend. Bien que nous puissions avoir des habiletés d’écoute, nous devons les développer et ce, peu importe le sexe.
Lorsque j’écoute une personne, je dois tenir compte de mes limites
VRAI. Il est important d’écouter et d’établir ses limites car sinon, l’épuisement nous guette et nous ne sommes pas en total respect avec soi et avec l’autre. Le respect des autres commence par le respect de soi. Par exemple, si une amie vous téléphone parce qu’elle a besoin d’être écoutée et que vous avez un rendez-vous dans une demi-heure, vous lui expliquez que vous disposez de 15 minutes pour l’écouter, au-delà de ce temps, vous ne l’écouterez pas pleinement puisque vous serez préoccupé par vos engagements.
Lorsque j’écoute une personne, cela aide à clarifier les choses si cette personne me demande comment j’ai résolu un enjeu similaire.
FAUX. Naturellement et de bonne foi, nous sommes souvent portés à donner des conseils en pensant aider, mais ce qui est bon pour nous n’est pas nécessairement bon pour l’autre. Chaque personne a son propre potentiel et notre rôle est de favoriser chez la personne la prise de conscience de ses propres outils, d’aller puiser dans son propre bagage et dans ses expériences antérieures.
Certaines personnes sont incapables de faire des choix dans leur vie, il est préférable de les conseiller avec discernement pour éviter qu’elles ne s’enfoncent davantage dans leurs problèmes.
FAUX. Chaque personne a ses forces et son potentiel. Le rôle de la personne qui écoute est de l’aider à trouver des solutions qui lui sont propres en lui reflétant ses émotions, en reformulant ce qu’elle exprime tout en respectant son rythme. Par contre, en situation de crise de suicide, nous devons être plus directifs et voir à ce que la personne ait toutes les ressources nécessaires.
Sources et références
Dernière révision médicale et éditoriale: janvier 2024. Voir notre comité de valiation de nos pages Web et nos collaborateurs en cliquant ici.
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Symptoms, risk and screening
Are you over 50 years old, or have you been having urinary problems for some time now? This video is for you! Several diseases can affect your prostate, and it’s important to detect them early. Let’s take a closer look.
Anatomy
What is the prostate
The prostate is a gland:
- Located between the bladder and the penis, just in front of the rectum;
- Formed of 2 lobes which surround the urethra, a canal that runs through the center of the prostate, from the bladder to the penis, letting urine and sperm flow out of the body;
- The size of a walnut, which grows larger in size in your forties;
- That has a soft, spongy texture to the touch like a small, ripe plum.
The prostate is made of:
- Gland cells that secrete liquids for ejaculation;
- Muscle cells that participate in the evacuation of your sperm during ejaculation;
- Fiber cells that maintain the structure of the gland.
Around the prostate, we find:
- The seminal vesicles, glands that produce sperm and that are located on either side of the prostate;
- The vas deferens, the tube that carries sperm from the testicle to the seminal vesicles;
- The nerve bundles that control your bladder and erectile function and that are located on either side of your prostate.
Structure
Three main zones of the prostate
Peripheral zone
- The peripheral zone is the largest area of the prostate. It can easily be felt by the doctor during a digital rectal exam (DRE).
- Most prostate cancers start in the peripheral zone.
Transition zone
- This is the area located in the middle of the prostate, between the peripheral and central areas. It surrounds your urethra that runs through the prostate.
- With age, the transitional area increases in size until it becomes the largest portion of your prostate. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH) or enlarged prostate.
Central zone
- It is the part of the prostate that is farthest from the rectum. This is why prostate tumors located in this area can not be felt by the doctor during a digital rectal examination.
- If the doctor is in doubt, the following information will help decide if additional investigation is necessary:
- Your PSA level
- Your age and family history
- Your ethnic origin
Fonction
In short
Your fertility and natural fertilization
- It produces … a prostatic fluid rich in enzymes, proteins and minerals that nourishes and protects your spermatozoa.
- It makes … a protein (APS) that is used to liquefy your sperm to facilitate the mobility of your spermatozoa.
- It allows … ejaculation by contracting.
- It promotes … fertility through its enzymes facilitating the penetration of sperm through the cervix.
- It is not related to the mechanism of erection. Therefore, the origin of erectile dysfunction lies elsewhere.
Additional details
Exocrine Function
The prostate is made up of thousands of tiny fluid-producing glands. Specifically, the prostate is an exocrine gland. Exocrine glands are so-called because they secrete through ducts to the outside of the body (or into a cavity that communicates with the outside). Sweat glands are another example of an exocrine gland.
The fluid that the prostate gland produces forms part of semen, the fluid that carries sperm during orgasm. This fluid, produced in the prostate, is stored with sperm in the seminal vesicles. When the male climaxes, muscular contractions cause the prostate to secrete this fluid into the urethra, where it is expelled from the body through the penis.
Urine Flow
The prostate wraps itself around the urethra as it passes from the bladder to the penis. Prostatic changes can affect urine flow. Increasing the size of the prostate or muscle tone may impede the flow of urine due to the close anatomical relationship between the urethra and the prostate.
Prostate Specific Antigen (PSA)
The prostate also produces a protein called prostate-specific antigen (PSA). PSA is released with the ejaculatory fluid and can also be traced in the bloodstream. The testing of PSA levels in the blood is used to detect prostate cancer. The level of PSA in the blood is usually measured in nanograms of PSA per milliliter of blood (ng/mL).
A raised PSA level
Usually, a PSA rate of less than 4 nanograms per milliliter of blood is normal, but age should also be taken into consideration as PSA levels gradually increase with age. A rise in PSA concentration may indicate the presence of:
- An enlarged prostate (benign prostatic hyperplasia)
- An inflammation or infection of the prostate (prostatitis)
- A prostate cancer
Your doctor will have you undergo other tests to determine the exact cause of the increase in your PSA.
We are here for you
You have questions or concerns? Don’t hesitate. Contact us at 1-855-899-2873 to discuss with one of our nurses specialized in uro-oncology. They are there to listen, support and answer your questions, and those of your family or your loved ones. It’s simple and free, like all of our other services.
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Sources and references
- Prostate Cancer – Understand the disease and its treatments; Fred Saad, MD, FRCSC and Michael McCormack, MD, FRCSC, 4th et 5th editions
- Canadian Cancer Society
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Last medical and editorial review: September 2023
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